Pour rappel, les députés se sont réunis lundi 24 mars 2025 et ont voté en commission la suppression du CESER dans le cadre de la loi sur la simplification de la vie économique. Ian Boucard, député LR de la 1re circonscription du Territoire de Belfort et président de la commission, avait signalé que le CESER coutait "60 millions d’euros par an pour peu de résultats" et que "les élus ne lisaient pas forcément les rapports produits" : "l’utilité est quasi inexistante", avait-il mentionné.
À cela, Muriel Ternant, présidente du groupe des élus communistes à la région BFC, répond : "Contrairement au député Ian Boucard, les élus communistes de la région lisent avec grand intérêt les rapports et avis du CESER et s’en nourrissent. Le CESER est une brique de la démocratie sociale au cœur du programme du conseil national de la résistance. Ses pouvoirs devraient être élargis afin d’en faire une véritable instance de participation aux décisions régionales", indique la présidente communiste.
Muriel Ternant se dit "stupéfaite" que l’attaque du CESER "vienne de la droite" : "Au sein du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, la critique du CESER émanait jusqu’à présent exclusivement des rangs de l’extrême-droite".
Enfin, le groupe communiste réaffirme son soutien "la société civile organisée, dans une conception non délégataire de la vie démocratique, où les acteurs économiques, syndicaux, associatifs, citoyens ont vocation à participer à l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques, dans un dialogue permanent avec l’assemblée élue".