Selon Emmanuel Perrin, la filière des équidés de travail avec le concours de la SFET a engagé depuis dix ans une démarche d’évolution en s’appuyant sur "la valorisation des savoirs faire des éleveurs et en assurant la pérennité des exploitations".
Une démarche qui était d’après lui "pleinement partagée par les pouvoirs publics" notamment grâce à une participation financière de l’État à l’organisation des concours d’élevage, moments qualifiés d’ "essentiel" pour le président dans la "valorisation de la filière et de recherche de l’excellence".
Des questions restées sans réponse
Or cette année, "alors même que la période des concours bat son plein" Emmanuel Perrin signale qu’il n’a à ce jour aucune information du gouvernement concernant ce financement "et ceci malgré plusieurs demandes d’informations de notre part, restées sans réponse".
Une situation qui d’après lui, "risque de mettre en péril l’existence même des concours d’élevage, et plus généralement, l’équilibre financier de la filière". C’est pourquoi il a souhaité interrogé directement l’État afin de savoir pourquoi cette participation financière aux frais d’organisation des concours semble brutalement remise en question "sans raison, ni préavis, ni aucune explication".