Les commissaires aux comptes se rebiffent

Publié le 11/10/2013 - 16:50
Mis à jour le 11/10/2013 - 17:02

La Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Besançon estime que le gouvernement veut sacrifier le contrôle externe pour 30.000 entreprises en France. Ses membres prennent une initiative à vocation nationale. Leur Président régional Jean-Jacques Pichon se rend lundi 14 octobre 2013 à Paris.

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une obligation qui rapporte

"Par ce projet de relèvement de seuils d’intervention des commissaires aux comptes de certaines entités, le gouvernement pose la question du droit de l’entreprise, en le privant d’un pilier de sa sécurité. Nous, commissaires aux comptes, affirmons que c’est par ce contrôle adapté à la taille de l’entreprise, à son activité mais aussi par le rappel à l’ordre et la prévention, que nous contribuons à donner à l’entreprise sa liberté. Nous lui apportons la dimension vitale dans une économie éreintée par des années de crise" justifie leur Président, Jean-Jacques Pichon. Le commissaire aux comptes est un interlocuteur indispensable du chef d’entreprise ou du dirigeant d’une association pour donner confiance aux tiers, aux banquiers, aux salariés, aux actionnaires, aux adhérents. La loi lui confère un rôle d’utilité publique. Il engage sa responsabilité civile et partage la responsabilité pénale du dirigeant.

1.000 mandats dans notre région

"Si cette mesure gouvernementale était prise, cela aurait des conséquences directes sur la profession" prévient M.Pichon. "Elle concerne 1.000 mandats gérés par les commissaires aux comptes en Franche-Comté. Par ailleurs nous estimons que 20 emplois seraient menacés sur un effectif de 160 commissaires aux comptes" ajoute M.Pichon. La prévention des difficultés des entreprises constitue une préoccupation majeure du gouvernement et des acteurs économiques. Le commissaire aux comptes s’est vu confier l’obligation d’échanger très tôt avec le dirigeant sur ses éventuelles difficultés et d’alerter. Dans sa conception la procédure d’alerte est déclenchée dans l’intérêt même du dirigeant, des salariés, des actionnaires ou associés mais aussi des tiers. Cette action préventive conduit à sauver des entreprises de difficultés sérieuses.

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