Les associations Vélo Besançon et Trottoirs Libres! déposent un recours administratif préalable en justice

Les associations Vélo Besançon et Trottoirs Libres! ont décidé, dans une action commune ce vendredi 13 mars, de poser un recours administratif préalable. L’objet de ce dernier est de demander à la Ville de Besançon de « corriger ses mauvaises pratiques » en terme de respect des cheminements piétons et de voies cyclables. Il s’agit également de mettre fin au stationnement sauvage.

© Association Trottoirs Libres ©

"Ce que nous avons voté au printemps dernier n'a pas été respecté", s'insurge Yves Ketterer, président de l'association "Trottoirs Libres !" En 2019, des soirées d'échanges avaient été organisées afin de mettre en place des "règles de bonne conduite" à Besançon via une plateforme publique d'échange.

De ces événements, il avait été convenu de mettre en place des cheminements piétons et de voies cyclables : "Il s'agit de se mettre en conformité avec la loi de 2005 relatif au plan d'action pour les mobilités actives et au stationnement", rappelle Yves Ketterer qui reconnaît toutefois les modifications effectuées sur les trottoirs concernant les personnes à mobilité réduites (PMR). "À part ces quelques modifications qui ne gênent pas les automobilistes, rien d'autre n'a été fait excepté la mise en place d'un tunnel comptabilisant les passants", explique-t-il en soulignant que cette action n'avait pas été jusqu'au bout : "il n'y a pas eu de démarche pédagogique, pas de vidéo, pas d'affichage sur les abribus… ", énumère-t-il.

Des stationnements sauvages

Pour le président de l'association Trottoirs Libres, les stationnements sauvages sont le fruit de "quelques efforts consentis par le maire de Besançon" : "Il y a une tolérance de 20 minutes lorsqu'une voiture se gare, mais l'arrêt comme le stationnement sont interdits", rappelle-t-il en déplorant la faiblesse de l'amende à 35 euros. "Ce type d'infraction est une classe 4 à 135 euros".

Ce que les associations demandent :

Enfin, retenant la carence de la Ville à "user suffisamment des pouvoirs de police qu'elle détient du code général des collectivités territoriales, et notamment de l'article L.2212-2, et vu le préjudice ainsi créé, nous demandons dédommagement à hauteur de l'euro symbolique", concluent les associations.

Quitter la version mobile