Conseil n°1 : Pas de hors-piste
La rando se pratique sur les chemins ouverts à la circulation publique, ou les itinéraires balisés. Le tout-terrain (trial, cross, descente…) se pratique sur les sites aménagés à cet effet.
Conseil n°2 : Préservons la nature
Pas de hors-piste (bis !). Ne pas déranger la faune, ni dégrader la flore : déchets, cueillette, divagation des animaux domestiques, bruit… Attention, le bivouac et le camping sauvage sont strictement réglementés.
Conseil n°3 : Soyez prudents et avisés
Quel que soit votre moyen de locomotion, ne prenez pas la randonnée pour une compétition. Ne vous aventurez pas seul dans la pampa, ne surestimez pas vos capacités, consultez la nouvelle "Météo des forêts" consacrée au risque incendie. Surveillez les alertes préfectorales (orages, incendies…) Si vous payez les services d’un guide, vérifiez qu’il soit bien titulaire d’un diplôme reconnu par l’Etat.
Conseil n°4 : Soyez courtois
Faites preuve de tolérance avec les riverains, les exploitants agricoles ou forestiers, et les autres randonneurs. Les chemins sont utilisés par des marcheurs, des cyclistes, des cavaliers, des motards, des quadeurs, des 4x4, des agriculteurs, des pompiers… Ralentissez et saluez. Randonneurs motorisés : on croise les promeneurs au ralenti, et on laisse tourner son moteur à l’arrêt le temps du passage des cavaliers. Roulez de préférence en petit groupe.
Conseil n°5 : Respectez les propriétés privées et les cultures
Les cultures et les élevages sont le gagne-pain des agriculteurs. Les respecter, c’est aussi préserver notre activité. Piétons, cyclistes, cavaliers : restez sur les chemins. Depuis février, pénétrer une propriété privée peut valoir une amende de 135 €.
Conseil n°6 : Respectez l’état des chemins et leurs abords
Adaptez votre comportement à l’état des chemins (érosion, ravinement, humidité…). En tenir compte, c’est respecter les communes qui ont la charge de leur entretien, et aussi les autres usagers.
Conseil n°7 : Utilisez un moyen de locomotion en règle
Sur les chemins, la réglementation est la même que sur route. Ne débridez pas votre véhicule à assistance électrique (VTTAE, trottinettes…), vous ne seriez pas couvert par votre assurance en cas d’accident. Un véhicule à moteur doit être homologué, assuré, immatriculé, et… équipé d’un échappement aux normes. L’excès de bruit engendre des interdictions de circuler !
Conseil n°8 : Adaptez votre conduite et votre équipement aux conditions météo
Les chemins peuvent présenter des conditions d’adhérence extrêmement précaires en cas d’intempéries. Il vous appartient d’équiper votre moyen de locomotion de façon adéquate, et parfois de vous abstenir… Gourde, trousse de secours, vêtements… le maître mot est : prévoir.
Conseil n°9 : Respectez les réglementations locales et la signalisation
Sinon, vous seriez indéfendable et les amendes peuvent être très lourdes. Face à une barrière ou à un panneau signalant le caractère privé d’un chemin, changez d’itinéraire. Les limitations de circulation sur les routes et les chemins ruraux doivent obligatoirement être signalées à l’entrée de la voie par un panneau de signalisation conforme (lire notre Guide Pratique pour plus de précisions). Attention : depuis 2021, l’accès aux sites naturels peut être restreint pour cause de surfréquentation touristique (nouveau pouvoir de police des maires et préfets).
Conseil n°10 : Soyez bien assurés
Vérifiez que votre garantie Responsabilité Civile couvre bien l’utilisation de votre moyen de locomotion, même non motorisé (cheval, vélo, trottinette…) Une « garantie protection juridique » est recommandée, afin d’être assisté d’un avocat en cas de verbalisation abusive ou de litige.