Lundi 29 avril
- Atelier Le nid d’abeille (Gray)
Mio, le patron, Franc-Comtois d’origine, est du genre à avoir la bougeotte. Après plusieurs expériences par monts et par vaux, c’est en 2017 qu’il revient en Franche Comté. Il y retrouve Aleksandra, une amie d’enfance, qu’il ne tarde pas à demander en mariage. Les heureux tourtereaux, ne voulant plus se quitter, décident très vite de créer une boulangerie à deux. Depuis, les habitants de Gray se pressent dans leur boutique. Le couple met les bouchées double pour leur proposer, en plus du pain et des viennoiseries, des spécialités locales et, pâtissier globe-trotter oblige, quelques recettes plus “exotiques”.
- Nico (Noidans-les-Vesoul)
Chez Aurélia et Sébastien, le secret c’est une équipe soudée, efficace et engagée. Très engagée même puisqu’en plus du fait maison, ici, tout le monde se mobilise contre le gaspillage. Les invendus sont recyclés dans de nouvelles recettes ou bien brader sur internet. Quand en 2020, Sébastien a racheté cette boutique à son ancien patron, avec Aurélia, ils ont totalement repensé l’espace pour le rendre plus accueillant. Une déco chaleureuse, de bons produits faits maison, une démarche éco-solidaire, voilà donc l’intégralité de la recette magique.
Mardi 30 avril
- Du pain sur la planche (Magny-Vernois)
Marine et Alexandre sont des toqués de saveurs. Des idées gourmandes déclinées à l’envie dans tous leurs produits : la pâtisserie pour elle, la boulangerie pour lui qui, dans une autre vie, était cuisinier dans des restaurants étoilés. Des saveurs détonantes qui plaisent aux habitants qui en redemandent. D’autant plus que ces deux enfants du village ont sauvé LA boulangerie de Magny-Vernois. En 2022, alors qu’ils n’avaient jamais imaginé ouvrir leur propre boutique, ils apprennent que la boulangerie de la commune est en liquidation judiciaire. Ils sautent le pas sans hésiter. Depuis cette reprise, le couple, qui n’avait jamais travaillé ensemble, fonctionne en parfait duo créatif.
- Le fournil de Mélisey (Mélisey)
Léa et Fabien sont des artisans attentionnés qui veulent faire plaisir à leurs clients. Pour cela, ils proposent une grande gamme de produits. Avec son équipe de 7 personnes, tous deux se démènent. Fabien s’emploie à produire pléthore de gourmandises. Quant à Léa, pourtant formée à la pâtisserie, elle préfère chouchouter ses clients à la vente. Ce qui ne l’empêche pas, de temps en temps, de passer une tête dans le labo pour être avec Fabien. C’est cette envie d’être ensemble, même au travail, qui a poussé notre couple à lancer sa propre affaire. L’ouverture est récente mais déjà les habitants de Melisey se pressent en boutique. Et parmi tout ce choix, ils ont déjà un rayon chouchou : la tarterie...
Mercredi 1er mai
- La familiale (Bletterans)
Dans la famille, on demande Ivan, le père, boulanger-pâtissier, Véronique, la mère, responsable de vente, les fils Tanguy, 20 ans, pâtissier et Victor, 22 ans, boulanger et Perrine, la fille, 16 ans, apprentie pâtissière. Dans cette boulangerie ouverte en 2021, on travaille en famille. Et pourtant, que l’on soit membre de la famille ou pas, il n’y a aucun traitement de faveur. Si jamais la pression monte d’un cran, ces grands fans de sport et surtout de musculation ont une technique infaillible pour se calmer l’esprit. Des costauds 100% Jurassien ! Il en va de même pour les produits puisqu’Ivan, fier de ses origines met un point d’honneur à utiliser au maximum dans ses préparations des ingrédients locaux.
- Maison Bonaccio (Saint-Amour)
À Saint-Amour, tout commence par une belle histoire d’amour. Pour Maryline et Damien, ce fut le coup de foudre à la cafet du lycée. À cette époque, Damien se destine au métier de soudeur et c’est grâce au frère de Maryline qu’il découvre sa vraie vocation et passe son CAP boulanger. Damien enchaine ensuite les expériences en tant que salarié et ouvre même une première affaire dans la Bresse Jurassienne avec Maryline. En 2017, il croise par hasard son maître d’apprentissage qui lui propose de reprendre sa boulangerie de Saint-Amour. Une proposition irrefusable qui n’a pas loupé, la clientèle est conquise par tous les bons produits, et se presse chaque jour dans la boutique.
Jeudi 2 mai
- La tuile gourmande (Commenailles)
C’est grâce à Fabrice, enfant du village que les habitants de Commenailles peuvent encore manger du pain et des gourmandises. A l’âge de 25 ans, le maire et le premier adjoint toquent à sa porte pour qu’il reprenne la boulangerie du village, à l’époque en perdition. Il accepte le défi. Fabrice, alors pâtissier, a dû apprendre à faire du pain en express. Et surtout, la boulangerie du village datait de 1953, il y avait du travail pour la remettre en état. Dès les premiers mois, les clients affluent à la boulangerie. Face à un tel succès, la mairie décide alors de financer les travaux de modernisation.
- Au plaisir gourmand (Mantry)
Chez Mélanie et Nicolas, on boulange presque à domicile. En effet, ils habitent la maison attenante à la boutique. Achetée en 2006, cette maison est le point de départ de leur aventure à Mantry. À l’époque, en ruines, ce n’est pas une boulangerie qu’elle a attenante, mais une brocante. Une fois les travaux de leur maison achevés, le brocanteur a pris sa retraite et le couple a décidé d’ouvrir sa boulangerie. Chaque jour, entouré de leur petite équipe, le couple met du cœur à l’ouvrage pour produire baguettes, viennoiseries et tous les grands classiques de la pâtisserie boulangère. Au fournil comme à la maison tout se fait dans joie et la bonne humeur.
Vendredi 3 mai
- L’originale (Charquemont)
Allan et Céline ont ouvert leur boulangerie en 2022 sur un coup de tête. Ils se connaissent alors que depuis trois mois. Cette romance boulangère a commencé à Dijon, leur ville d’origine. Travaillant dans le même établissement, Allan et Céline n’ont pas pu résister au coup de foudre, auquel s’est ajouté une opportunité : reprendre cette boulangerie dans un bourg qu’il connaissait à peine. Ni une ni deux, les amoureux audacieux ont franchi le pas. Formé en boulangerie et pâtisserie, c’est Allan qui gère la production ; Céline manifeste une certaine curiosité et se forme chaque jour un peu plus à ses côtés.
- Popihn (Villersexel)
Christelle et Jérémy se chamaillent souvent car ils sont amoureux de leur métier et toujours en quête de perfection. D’abord formé à la pâtisserie, Jérémy a eu un vrai coup de cœur quand il a découvert l’art de faire du pain, à l’âge de 16 ans. De son côté Christelle est passionnée de cuisine. Jérémy a mis plusieurs mois à la convaincre de reprendre cette boulangerie avec lui. Il réussit en 2020. L’idée de nos deux Francs- comtois est de faire des produits sains : farine sans additif, ingrédients de qualité et des quantités en sel et sucre revues à la baisse. La démarche séduit les habitants de Villersexel et parmi leurs premiers fans, on compte bien sûr leurs enfants.