Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui compte 17 députés à l'Assemblée nationale, n'a réussi à s'entendre avec d'autres forces politiques qu'en un seul endroit, le Territoire de Belfort (1ere), où une élection est prévue le 28 janvier et 4 février. Sa candidate Anaïs Beltran, qui avait engrangé 12% des voix en juin, sera soutenue par le mouvement républicain et citoyen (MRC), créé par Jean-Pierre Chevènement, dans une alliance inattendue.
Le candidat du MRC en juin, Bastien Faudot, s'était présenté en vertu d'un accord avec le Parti socialiste, alors que Benoît Hamon était candidat à la présidentielle. Il a décidé de ne pas se représenter pour "éviter la perspective d'un second tour entre deux candidats de droite", a-t-il expliqué , en référence aux Républicains et à La République en marche.
De même, la candidate communiste Sabine Verdant (1,44% en juin) soutient cette fois la jeune candidate mélenchoniste, qui gère un restaurant biologique. Selon M. Faudot et selon LFI, aucun accord sur le fond n'a été réalisé, le MRC et le PCF acceptant de soutenir la candidate sans condition.
En Guyane (2e circonscription), où LFI avait présenté un candidat en juin (2,44%), elle a décidé cette fois de soutenir Davy Rimane, une figure du mouvement social de l'année dernière qui avait perdu de très peu au second tour contre le tout jeune candidat LREM, Lénaïck Adam.
Dans le Loiret (4e), LFI a investi Jérôme Schmitt, syndicaliste chez EDF en conflit ouvert avec sa direction et qui s'était déjà présenté, mais dans la 6e circonscription, en juin. A l'époque, La France insoumise n'avait pas présenté de candidat dans la 4e, et avait soutenu un communiste.
En Haute-Garonne, c'est Philippe Gimenez, contrôleur des Finances publiques, qui avait obtenu 14% des voix en juin, qui se représente.
Dans le Val-d'Oise enfin, où l'élection est également prévue les 28 janvier et 4 février, le mouvement a investi, comme en juin, Leïla Saïb, professeure des écoles.
(Avec AFP)