Il explique qu’en 2022, il était ”persuadé de mener une dernière bataille électorale nationale” pour son troisième et dernier mandat de député. ”Un mandat qui s’est avéré difficile à l’Assemblée nationale dans un contexte de majorité relative. Mais aussi et surtout dans une ambiance extrêmement dégradée, d’invectives, d’outrances et de violences orchestrées par les élus de la France insoumise.”, précise-t-il.
Eric Alauzet raconte également que ”quand la perspective sérieuse de la dissolution est apparue au cours du printemps, dès lors que certains députés Les Républicains ont décidé de passer à l’offensive, au moment de prochaine la loi de finances 2025, en déposant une motion de censure promise au succès, j’ai envisagé de ne pas me représenter le moment venu.” C’était sans avoir le projet d’Emmanuel Macron : ”Quand le Président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, avec l’effet de surprise, la volonté et la détermination de l’ensemble des députés de la majorité de ne pas baisser les bras et de repartir au plus vite au combat pour la future élection, les pressions amicales des militants et la nécessité de résister à la montée des extrêmes, j’ai été entrainé dans un tourbillon sans que je me laisse le temps de réfléchir.”
"Le RN et la France insoumise, qui nous promet malheureusement une ambiance délétère et violente que je ne suis plus prêt à affronter.”
Depuis, ”mon aspiration première reprend le dessus et m’a conduite à cette décision, confortée par la perspective d’une assemblée, dominée par le RN et la France insoumise, qui nous promet malheureusement une ambiance délétère et violente que je ne suis plus prêt à affronter.”
Enfin, l’élu admet vouloir se consacrer davantage à des ”considérations personnes et des inclinaisons familiales” dont son épouse, ses enfants et petits-enfants.
”Je peux encore ajouter qu’il était sans doute temps pour moi de passer la main et de favoriser un saut générationnel pour aborder les défis de notre temps avec un regard nouveau. Aussi, dans cette campagne électorale, je soutiendrai Benoit Vuillemin, le maire de Saône et vice- président de Grand Besançon Métropole”, conclut-il.