"Nous aurions pu nous mettre d'accord avec l'Union populaire, le PCF, et même EELV, mais nous ne pouvons pas valider un tel accord incluant le Parti socialiste et sur la base des propositions qui nous ont été faites", a annoncé le parti dans un communiqué.
Le NPA, qui a estimé "important de participer à cette dynamique d'union", a évoqué des discussions qui lui ont permis de trouver des accords sur certaines de ses mesures, mais a déploré qu'au "fur et à mesure des discussions avec les autres forces politiques, l'équilibre politique de la coalition s'est modifié progressivement, atténuant le caractère de rupture avec les politiques libérales qui faisait sa force".
Il a qualifié l'accord noué avec le PS de "problématique", déplorant qu'avec "ces candidatures PS, les nombreuses candidatures d'EELV qui ne représentent pas une rupture avec le libéralisme, la marque de cette gauche, qui a gouverné à de nombreuses reprises contre les classes populaires et dirige aujourd'hui bon nombre de villes ou de régions, devient significative".
Autre point de tension, le communiqué affirme qu'à aucun moment une circonscription n'a été proposée par l'Union populaire permettant l'élection de Philippe Poutou, ni même sa candidature en Gironde, alors que "de nombreux militants de gauche espéraient +voir Philippe Poutou à l'assemblée+".
Pour les législatives, le parti a annoncé qu'il soutiendra "les candidats de gauche de rupture de la Nupes", face auxquels il ne présentera pas de candidats. "Dans d'autres circonscriptions, là où les conditions sont réunies, le NPA cherchera, face à des candidats labellisés Nupes incarnant une continuité avec le social-libéralisme, à faire entendre une alternative".
Le NPA organisera sa participation aux élections législatives lors d'un Conseil politique national le 14 mai.
(Source AFP)