"Nous avons été unis pour se protéger contre les attentats, mais ça n'empêche pas d'être lucide pour le reste des fausses promesses que (le gouvernement de François Hollande) a faites", a déclaré M. Wauquiez lors de l'inauguration de la permanence de campagne à Audincourt de Charles Demouge, candidat UMP à l'élection organisée dans le Doubs après la nomination du socialiste Pierre Moscovici comme commissaire européen.
La législative ? "Une occasion de faire passer un message"
La cohésion après les attentats jihadistes de Paris, qui ont fait 17 morts,"ne peut pas dissimuler le reste : l'union nationale n'est pas un quitus ou un chèque en blanc à François Hollande", a-t-il estimé. Selon le secrétaire général de l'UMP, l'élection législative de la 4e circonscription du Doubs sera "l'occasion pour les habitants de passer un message national pour dire au gouvernement: +on n'est pas satisfait de ce que vous avez fait+".
L'élection législative partielle aura lieu le 1er février, avec éventuel second tour le 8 février. "Ici, sur ce territoire, c'est une bataille très importante", car "c'est l'assurance que le PS tout seul n'aura plus la possibilité d'imposer ses dictats et ses lois", a ajouté M. Wauquier.
M. Moscovici, redevenu député de la 4e circonscription du Doubs après son départ du gouvernement fin mars et nommé parlementaire en mission par l'exécutif, a démissionné de l'Assemblée nationale en novembre en raison de sa nomination à Bruxelles.
En cas de défaite, le groupe socialiste de l'Assemblée nationale aura un siège de moins que la majorité absolue de 289, même si la majorité comprend aussi les radicaux de gauche et les écologistes.
Info + : Rappel des résultats de 2012
En 2012, M. Moscovici avait été élu avec 49% des voix dans une triangulaire face à l'UMP (26%) et le Front National (24%). Mais le scrutin de février s'annonce à très haut risque, alors que le PS n'a remporté aucune des 13 législatives partielles organisées depuis les législatives de 2012.
(Avec AFP)