"Il est crucial que les réserves de sang reflètent, de manière qualitative, la diversité génétique de notre pays afin que chacun bénéficie du produit sanguin le mieux adapté", explique l’EFS.
Être au plus proche des caractéristiques sanguines de la personne transfusée
Que ce soit à la suite d’une chimiothérapie, d’une hémorragie causée par un accident de voiture ou encore dans le cadre d’un traitement contre une maladie génétique, lorsqu’une transfusion doit être réalisée "il faut trouver un produit sanguin compatible avec le sang du patient, c’est-à- dire le plus proche possible de ses caractéristiques sanguines", indique l’EFS notamment dans le but d’éviter des complications graves.
En France, on estime que 700.000 à un million de personnes sont porteuses de groupe sanguin rare. Celles originaires d’Afrique subsaharienne, des DROM (Martinique, Guadeloupe, Guyane) ou de l’océan Indien (Réunion, Mayotte) ont plus de chances d'être concernées.
"Cette quête de groupes sanguins les plus variés possibles est d’autant plus importante que certaines pathologies, comme la drépanocytose, touchent majoritairement des personnes d’origine africaine ou antillaise", explique l’EFS.
Pour traiter des symptômes de cette maladie, il est nécessaire pour certains patients d’avoir recours à des transfusions régulières de globules rouges (parfois toutes les 3 à 4 semaines)".