340 chambres, 980 lits, 130 000 nuitées à l’année, un budget de fonctionnement de plus de 5 millions d’euros, 47 salariés : le village vacances de Lamoura est devenu en quarante ans d’existence un haut lieu touristique dont le Haut-Jura ni la région ne veulent se passer. Pourtant le VVL était en mauvaise posture et les employés redoutaient l’arrivée d’un repreneur privé mais aucun n’est allé jusqu’au bout. Seule solution : la gestion publique.
La décision est donc tombée en début de semaine. Six collectivités vont prendre la gouvernance en 2012 du VVL : la Région, le département du Jura, la Communauté de communes des Rousses, Septmoncel, Angers (Pays de la Loire) et la commune de Chauny (l’Aisne). Exit donc le syndicat intercommunal qui était composée jusque là par douze villes françaises.
12 à 16 millions d’euros d’investissement
Le centre n’a jamais été vraiment déficitaire mais il a besoin de retrouver une certaine fraîcheur. Les 340 chambres ont besoin d’un coup de jeune tout comme les installations de la piscine. Les investissements d’un montant de 12 à 15 millions d’euros seront pris en charge par le conseil régional de Franche-Comté, le département du Jura et la Communauté de communes de la station des Rousses.
Des réservations directement à Lamoura
Reste un autre travail : remplir le VVL. Si les réservations étaient réparties entre les 12 villes membres du syndicat intercommunal, elles seront désormais centralisées à Lamoura. Si le centre atteint l’équilibre dans deux ans, la piste d’un repreneur privé sera alors totalement écartée.