Le vaccinodrome de Besançon pourrait ouvrir en mai 2021

38 vaccinodromes en France d’ici avril 2021, c’est l’un des objectifs fixés par le gouvernement pour vacciner « matin, midi et soir ». À Besançon, un vaccinodrome est en cours de préparation à Micropolis comme nous le confirme la préfecture du Doubs mercredi 24 mars. Il pourrait ouvrir « fin avril, début mai ».

© Alexane Alfaro

"Il n'y a pas de week-end et de jours fériés pour la vaccination" qui est "le coeur de la bataille", a insisté le chef de l'État ce 23 mars à l'occasion d'une visite à Valenciennes d'un centre de vaccination. Il a assuré "se battre pour avoir des doses" et mettre "la pression de manière extrêmement forte" sur le laboratoire AstraZeneca pour que celui-ci "honore" les contrats. "On va changer de dimension à partir d'avril", a-t-il ajouté, en évoquant les prochaines livraisons, mais aussi l'arrivée du sérum Johnson & Johnson le mois prochain.

L'ouverture d'un vaccinodrome à Besançon en mai

À ce jour, le vaccinodrome bisontin en est "au stade d'étude, l'heure n'est pas venue" dans l'immédiat, nous indique-t-on, d'ouvrir un vaccinodrome. Il s'agit pour l'instant de "monter en charge" le nombre de vaccins effectués dans les 14 centres de vaccination ainsi que les plus petits centres éphémères.

Les autorités locales avec la participation des sapeurs-pompiers du Doubs sont dans une "logique d'anticipation opérationnelle pour, le moment venu, déployer ce grand centre de vaccination avec l'objectif de 1.000 vaccins par jour."

Selon nos informations, on peut imaginer l'ouverture du vaccinodrome à Micropolis "fin avril, début mai."

38 vaccinodromes gérés par les sapeurs-pompiers en France

Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur ce mercredi, Gérald Darmanin annonce l'ouverture de 38 vaccinodromes gérés pas les sapeurs-pompiers sur tout le territoire national.

Ouverts 7j/7, ces centres de grande capacité seront armés par les sapeurs-pompiers avec notamment le concours des associations agréées de sécurité civile. Plus de 140 centres de vaccination modulaires et mobiles compléteront le dispositif afin de répondre à des besoins spécifiques.

25 000 sapeurs-pompiers formés à la vaccination et 2 500 sapeurs-pompiers en charge de la logistique assureront l’administration et la gestion de ces vaccinodromes dans lesquels jusqu’à 530 000 doses pourront être injectées chaque semaine, soit une moyenne de 2 000 doses/jour par vaccinodrome. Cette capacité tiendra compte et s’adaptera aux volumes de doses de vaccin disponibles.

Les préfets de département pilotent sur leurs territoires ces dispositifs avec l’ensemble des partenaires engagés dans la campagne de vaccination. Les modalités de fonctionnement de ces structures seront définies par les préfets en fonction des besoins identifiés de chaque département.

Des vaccinodromes "pour pouvoir utiliser" toutes les doses

Le gouvernement compte déployer "38" grands centres de vaccination, "pour pouvoir utiliser" toutes les doses qui seront livrées à la France "à partir du mois d'avril". "Le service de santé des armées va travailler à développer un certain nombre de grands centres de vaccination - on peut les appeler 'vaccinodromes' ou 'mégacentres', quel que soit le nom", avait en effet déclaré Olivier Véran lors d'un déplacement à Epinay-sous-Sénart (Essonne). Ces centres "vont être déployés à la fois par l'armée et les pompiers sur le territoire national. Et nous en déployons avec l'État, l'Assurance maladie, un certain nombre d'autres aussi", avait ajouté le ministre de la Santé.

Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées précise que, le concernant, "la réflexion en cours concerne les hôpitaux d'instruction des armées", au nombre de 8 sur le territoire national. "On envisage une intensification de la vaccination dans ces hôpitaux en fonction de nos moyens et du nombre de doses mises à disposition", explique-t-on au sein du ministère. 

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