Vilipendant la politique d'Emmanuel Macron, il a assuré : "Les masques vont tomber. On le voit sur l'immigration". Mais "il faut qu'on soit prêt. Et aujourd'hui, objectivement on voit bien que nous ne le sommes pas", a lancé M. Jacob lors du séminaire de travail des parlementaires du parti, organisé jusqu'à vendredi à Belfort.
"Aujourd'hui, on doit incarner l'alternance"
"Nous avons coché toutes les cases de ce qui existait comme tensions, trahisons, dans notre famille" politique, a reconnu Christian Jacob, donné
favori pour l'élection à la tête de LR. Dans cette optique de rassemblement que "chacun aille créer sa petite chapelle" est "dévastateur", a-t-il mis en garde.
"Il y a certes une compétition interne mais cela se passe dans un esprit de compagnonnage", a assuré le député de Seine-et-Marne, soignant son image de rassembleur à l'approche de l'élection qui désignera le président du parti le 12 octobre: "le temps est venu de resserrer les rangs". Mais "le temps n'est pas à l'homme providentiel" car "aujourd'hui, on doit incarner l'alternance". Pour cela "il faut qu'on change notre fonctionnement en interne", a-t-il ajouté.
En tout cas, soyez certains que je n’ai pas d’autres ambitions que celle de remettre ma famille politique, à qui je dois tout, sur les rails ! @lesRepublicains #RéunionMilitanteLR #Belfort #AvecJacob #PresidenceLR pic.twitter.com/kVUhgbbEeY
— Christian JACOB (@ChJacob77) September 19, 2019
"Le moment est grave" a pour sa part estimé son concurrent Julien Aubert. "Nous avons péché par paresse, oublié de regarder la société française, nous
n'avons pas renouvelé notre logiciel idéologique", a affirmé le député du Vaucluse qui a défendu sa ligne d'une "droite qui renoue avec son héritage" gaulliste.
(Source AFP)