Le premier tronçon de la branche est de la LGV Rhin-Rhône est entré en service commercial le 11 décembre 2011. Depuis, plus rien ou presque. Des avancées et puis des reculades liées notamment au financement de la 2e phase de la branche-Est.
Mercredi 20 mars 2019, le Sénat a voté en faveur de l’inscription de la 2e phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône dans la Loi d’Orientation des Mobilités. Une bonne nouvelle pour Marie-Guite Dufay qui a salué ce vote. En séance, lors de la discussion du projet de loi, les sénateurs Jean-François Longeot (Doubs) et Jérôme Durain (Saône-et-Loire) ont en effet proposé de rajouter l’achèvement de la branche Est par la réalisation de sa 2e phase à la programmation des infrastructures de transport annexée à la loi.
Communiqué de Marie-Guite Dufay
"Je félicite le Sénat pour la rigueur et le sérieux de leur examen des arguments plaidant en faveur de l’inclusion de la 2e phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône dans le programme d’investissements prioritaires pour les dix prochaines années » indique Marie-Guite Dufay. Le Sénat a reconnu que l’absence de ce projet hautement stratégique pour les relations entre le nord et le sud de la France et de l’Europe dans le programme d’investissements initialement prévu était difficilement compréhensible eu égard à son état d’avancement, à son utilité pour la collectivité, et aux engagements européens de la France."
Lors de la discussion des amendements, les Sénateurs ont rappelé les caractéristiques uniques du projet qui justifient son ajout à la liste des projets jugés prioritaires par l’État, notamment car la branche Est est déjà engagée et la réalisation de la 2e phase est indispensable pour le plein rendement socio-économique du projet. Les Sénateurs ont également souligné la volonté des collectivités et de l’Europe de s’engager davantage dans le financement du projet de la 2e phase.
Le vote du Sénat permet de rectifier les conclusions du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures qui fait référence pour le programme d’investissements prévu par la loi d’orientation des mobilités. Ce rapport n’avait pas pris en compte le caractère déjà engagé du projet ainsi que les efforts menés pour réduire son coût et assurer sa rentabilité socio-économique. J’appelle le gouvernement à respecter l’avis du Sénat et à lancer, dès l’adoption de la loi, la mission de financement initialement prévue en 2012 dans la continuité de la 1re phase pour ce projet structurant pour nos territoires, pour la France et pour l’Europe"