Financements insuffisants
Alors que l'inflation frappe le secteur de plein fouet et que le budget actuel peine déjà à maintenir la filière à flot, les financements prévus pour 2025 sont en baisse. Les acteurs du grand âge appréhendent plus que jamais le futur du secteur. ''Ne pas allouer les financements nécessaires à ce dernier entraînera des situations de vulnérabilité, tant du côté des établissements et services que des collaborateurs'' indiquent les organisations Synerpa, Adédom, AD-PA, Cndepah, Collectif Domicile, Fehap, FESP, FNADEPA, Mutualité Française, Nexem, UNA, UNCCAS et UNIOPSS dans un communiqué.
Pénurie de personnel face au choc démographique
La grand âge fait également face à une pression sociale sans précédent en raison d'une importante pénurie de personnel. D'ici 2030, un tiers des Français seront âgés de plus de 60 ans, une transition démographique inédite qui nécessite le recrutement et la formation de près de 400 000 personnes à l'horizon 2030 selon les organisations alors que le PLFSS prévoit la création de 6 500 postes.
En parallèle, la pénibilité des emplois est ''un volet négligé par le texte avancé par le gouvernement'', alors que les professionnels du secteur ne cessent d'alerter sur la dégradation des conditions de travail.
Dans ce contexte, les organisations du grand âge demandent l'amélioration des conditions de travail, le développement de dispositifs de formation et des garanties financières de revalorisations salariales.