Le responsable d'une usine Ikea mis en examen après un accident mortel à Lure

Publié le 28/11/2018 - 14:17
Mis à jour le 15/04/2019 - 10:05

Le directeur général d’Ikea Industry France, une usine du groupe suédois implantée à Lure en Haute-Saône, a été mis en examen mardi 27 novembre 2018 dans la soirée soir pour homicide involontaire après le décès d’un salarié, renversé par un engin fin août, a annoncé mercredi le parquet de Vesoul.

 ©
©

Le directeur, un ressortissant allemand de 54 ans, qui avait été placé en garde à vue mardi matin à la gendarmerie de Lure, est poursuivi pour "homicide involontaire dans le cadre du travail par imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ayant involontairement causé la mort d'une personne pendant son temps de travail".

Il a été placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de quitter la France et l'Allemagne et l'obligation de se présenter tous les quinze jours à la gendarmerie de Lure et de verser une caution de 60.000 euros, a précisé le procureur de la République Emmanuel Dupic lors d'une conférence de presse.

  • L'homme encourt trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Quant à l'entreprise, civilement responsable, elle est passible d'une amende de 225.000 euros.

Absence de dispositif de sécurité

Une information judiciaire pour homicide involontaire avait été ouverte le 15 octobre par le parquet de Vesoul. Le drame s'était produit le 21 août 2018 vers 14h45  lorsque un homme de 43 ans avait été écrasé par un véhicule de chargement qui transportait des bris de bois.

"La direction du travail a indiqué que l'accident résultait de mesures de prévention insuffisantes mises en place par l'employeur pour que le salarié soit protégé", a expliqué Emmanuel Dupic. Selon lui, les gendarmes ont constaté en particulier "l'absence d'un dispositif de sécurité pour prévenir le risque de collision".

  • Ikea emploie 163 salariés et 23 intérimaires à Lure, l'unique site de production en France du géant suédois de l'ameublement.

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Interpellations de Frédéric Vuillaume : FO porte plainte pour “atteinte à la liberté d’expression et du droit de manifester”

Le syndicat Force Ouvrière Conseil Régional Franche-Comté-Bourgogne appelle à un rassemblement de soutien à Frédéric Vuillaume, son secrétaire général, devant le tribunal judiciaire de Montbéliard le 27 mars à 13h30. Ce dernier est convoqué au tribunal de police pour une amende de 68 euros liée à des slogans scandés lors de la visite de la ministre Aurore Bergé à Onans.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 18.04
nuageux
le 15/04 à 15h00
Vent
4.41 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
65 %