Football (Coupe de Franche-Comté)
Où s’arrêteront-ils ? Les joueurs du Racing Besançon se plaisent décidément à enchaîner les victoires. Dans leur stade Léo-Lagrange, ils ont décroché un des succès les plus marquants, pour ce qui était le premier match, depuis septembre dernier, où ils partaient clairement en position d’outsiders. Un statut qu’ils eurent en réalité un peu de mal à gérer, tant ils ont longtemps paru empruntés, voire craintifs de totalement se lâcher.
En face, Vesoul, brillant promu en CFA, qui avait également largement remodelé son effectif avec un mélange entre joueurs de l’équipe une et réserve, semblait plutôt gérer son affaire, mais les locaux, privés de… sept potentiels titulaires, surprenaient leur monde en ouvrant la marque sur leur première (demi) occasion. Opportuniste, Gurtner profitait d’un coup franc pas forcément bien frappé pour ouvrir la marque (1-0, 21e). Une sacrée aubaine.
Des ressources incroyables
Cueillis à froid, les Vésuliens connaissaient, eux aussi, leur part de réussite avec une longue touche que l’infortuné Khaoua déviait dans ses propres filets (1-1, 39e). Tout était à refaire, même si Vesoul était parfaitement légitime dans ce retour au score. Il n’y avait pas non plus scandale de voir cette équipe virer en tête, juste au retour des vestiaires, sur une frappe imparable de Kostic (1-2, 47e).
La mission était devenue clairement impossible, mais les joueurs de la capitale franc-comtoise ne s’en laissaient pas compter. Les chevaux étaient lâchés quand le jeune Thos filait en débordement pour offrir l’égalisation à Mebrak (2-2, 66e). Les 450 spectateurs de Léo-Lagrange avaient repris espoir devant ce scénario pour le moins inattendu. Complètement décomplexé, le Racing touchait les étoiles avec un but dans la foulée de Girod, ce capitaine exemplaire et perclus de crampes (3-2, 70e). L’exploit était bien tenu par les Bisontins qui devront en réaliser un autre, ce week-end à Besançon (NDLR : la programmation n’est pas encore arrêtée), face à Pontarlier. Une affiche qui devrait attirer la foule à Léo-Lagrange.