Football (LR2)
1000 personnes, ou plus, pour un match de LR2. La chose n’est encore jamais arrivée en France. Elle pourrait survenir ce soir… à Besançon, où le Racing, en sommeil depuis trois mois en raison d’une trêve hivernale longue comme un jour sans pain, joue une incroyable opération séduction.
Suite à son dépôt de bilan l’été dernier, le club bisontin est devenu, on le sait, une sorte d’ovni dans le paysage du football régional. Cette jeune équipe du cru, qui comptera en plus ce soir sur Michaël Isabey, Yohann Rangdet et Mickaël Pichot, a en effet l’occasion de témoigner de l’engouement hors du commun qu’elle suscite, par sa générosité. Les fidèles de Léo-Lagrange, toujours attachés à leur Racing, ont en effet été associés à une mobilisation tout à fait exceptionnelle.
Même un feu d’artifice ?
L’idée de départ, lancée par Michel Mospinek, un historien du football français, était d’établir un nouveau record d’affluence de France, à ce niveau (NDLR : il est détenu par Valence, avec 800 spectateurs). Emballé par l’idée, le Racing a tout de suite plongé. Avec, en prime, une impressionnante synergie. Ville de Besançon en parrain, nouveau sponsor maillot, mobilisation de tous les jeunes : tout a été vu en grand, notamment par Philippe Renard, le responsable de l’événementiel. L’histoire du club défilera quand on sait que les anciens du Racing (nostalgie, quand tu nous tiens !) seront présentés sur le terrain, où se produira, au chant, la fille de Michaël Isabey, avant d’assister, si le record d’affluence est battu, à un feu d’artifice.
Pour que la fête soit totale, l’équipe de François Bruard devra bien sûr réaliser l’essentiel : gagner. Pas évident, quand on sait que Côteaux-de-Seille, à trois points, mais potentiellement leader avec son match en retard, présente la caractéristique de n’avoir pris que deux buts en neuf matches. Un sommet en LR2 ? Qui l’aurait cru il y a quelques mois. Mais le Racing aime décidément se faire démarquer…
Racing - Côteaux-de-Seille
Ce soir (20h) au stade Léo-Lagrange. Entrée gratuite.