Football (LR2)
Un éclair dans la nuit. Une frappe (ou plutôt une volée) exceptionnelle de Robin Girod. Pour son retour à la compétition, le capitaine bisontin a tout changé. Par son talent, c’est lui qui, à moins de 20 minutes de la fin, a fait basculer une rencontre qui, via son intensité, a tenu toutes ses promesses. Les chocs se jouent souvent sur des détails. Parfois, aussi, sur des prouesses individuelles.
Sur le coup, Girod avait repris de volée, à l’entrée de la surface, un ballon repoussé sur sa ligne par Dalloz. Pleine lucarne (0-1, 72e) ! Dans un petit stade où pas moins de 500 personnes étaient venues voir évoluer le Racing, où Michaël Isabey participait à son premier déplacement de la saison, la très nombreuse colonie bisontine (plus de 150 supporters) criait sa joie, dans de belles scènes de liesse.
Un joker… à ne pas griller
" C’est plutôt mérité au regard de notre domination territoriale " avouait, ensuite, François Bruard. Le coach bisontin, qui s’attendait à voir Côteaux-de-Seille chèrement défendre sa peau, a surtout apprécié la maturité dont a su faire preuve sa jeune équipe. Après une première mi-temps fermée et un retour des vestiaires où le Racing, suite aux occasions de M. Garino (47e et 48e), aurait pu mordre la poussière, la machine se mettait en route.
Très patients, les Racingmen avaient bien fait d’attendre leur heure. Plus frais, à l’image d’un Salem détonant sur son côté gauche, ils appuyaient, mais Rangdet ratait un but tout fait (67e). Pas grave, car la délivrance de Girod arrivait. Elle procure trois points d’avance (plus le goal-average) à un Racing qui a surtout marqué les esprits. Il lui reste maintenant à conserver son joker. Pour aller au bout.