"Ce nouveau confinement va être terrible pour tous les secteurs fermés", a réagi mercredi dans un tweet le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux après l'allocution d'Emmanuel Macron.
"Ce doit être le dernier. Ouvrons les tous le 15 mai", a ajouté M. Roux de Bézieux alors que nombre de commerces et d'établissements recevant du public subissent des fermetures administratives pour freiner l'épidémie de Covid-19.
Le 20 mars, suite à l'annonce de la décision de fermer certains commerces dans 16 départements, le président du Medef avait déjà dénoncé un "acharnement sur les commerces".
De son côté, le président de la Confédération des PME François Asselin a rappelé mercredi l'impossibilité pour l'employeur de contraindre un salarié à poser des congés sans un délai de prévenance d'un mois minimum, s'il doit rester chez lui pour garder ses enfants alors que les écoles resteront fermées trois semaines.
Pour les salariés au chômage partiel, il y a d'autre part un "reste à charge de 15% pour l'employeur, sauf pour les secteurs S1 et S1 bis", c'est à dire les établissements les plus affectés par la crise sanitaire, a déclaré M. Asselin.
Selon lui, "on va avoir des gens au chômage partiel qui ensuite vont prendre leurs congés payés quand l'activité redémarre".
"Dans une période comme on la traverse depuis plus d'un an, franchement on avait pas besoin de ça", déplore le président de la CPME, qui demande à "pouvoir repositionner les congés des salariés".
Par ailleurs, la CPME regrette qu'on ait pas gardé la "territorialisation", avec des mesures de restriction uniformes sur l'ensemble du territoire métropolitain à compter de dimanche.
"Si on ne peut pas se rendre à plus de dix kilomètres, pourquoi fermer tous les commerces de proximité ?", s'est interrogé M. Asselin.
(AFP)