L'auteur avoue s'être intéressé au nord-est de la France car "c’est l’espace géographique dont j’ai parcouru, tout jeune, les contrées". Sa passion pour l'histoire Antique et la période charnière entre antiquité et Moyen-âge ont fait le reste et l'ont conduit à écrire cet ouvrage.
Dans un chapitre consacré à Dijon, il évoque notamment Alésia mais aussi Vésontio. Extrait :"Nous vivons les derniers soubresauts de l’Empire romain. Pour d’innombrables cités, l’époque est synonyme de récession, les enfermant dans une longue léthargie. Divio par contre, remplaçant Langres dans sa fonction religieuse, devient le nouveau siège épiscopal. Ainsi héritait-elle d’une charge en rapport aux récents évènements. Le pouvoir religieux dès lors retranché dans son castrum lui laissait présager de grands espoirs. Mais à l’heure où Dijon saisissait sa chance dans ce chaos généralisé, une autre cité espérait également échapper aux tourments de ce siècle. Aujourd’hui connue sous un autre nom, elle s’appelait alors Vesontio.
Près de cinq siècles auparavant, la cité fut l’une des citadelles gauloises les mieux défendues. Née dans la boucle du Doubs, César avait été impressionné par son site naturel paraissant imprenable. Ses légions y firent étape, alors en route pour combattre Arioviste en Alsace. Ses habitants, les Séquanes, finirent eux aussi par devenir gallo-romains, et Vesontio nous laissera quelques vestiges de son passé. Resurgis du passé, les restes de son théâtre antique seront associés à ceux du premier baptistère de la cité, au centre d’un jardin public tout spécialement créé à cet effet. Il y a aussi cette splendide mosaïque réapparue dans les entresols du conseil général de Franche-Comté, eux-mêmes traversés par une canalisation gallo-romaine."
Publié aux éditions Beaurepaire.