Le parti socialiste de Franche-Comté demande aux dirigeants PS “d’écouter les citoyens”

Les élections municipales ont été « un désaveu » pour les socialistes et la gauche au gouvernement. En Franche-Comté, hormis Besançon, Audincourt, Héricourt et Lure, les villes de plus de 10.000 habitants sont désormais à droite. En milieu rural, certains bourgs-centre ont basculé. Le Parti socialiste de Franche-Comté se demande quelle réponse politique y apporter et demande « expréssement aux dirigeants du PS d’écouter les citoyens ». Il critique également l’annonce concernant la fusion des régions qui « ajoute encore de la confusion ».

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"Nous, premiers secrétaires fédéraux du PS de Franche-Comté demandons expressément aux dirigeants du PS d’écouter les citoyens, en s’appuyant sur les responsables politiques dans nos régions et nos départements" déclare Loïc Niepceron, premier fédéral PS 70, Nicolas Bodin, premier fédéral PS 25,  Eddy Lacroix, premier fédéral PS 39, Guy Berthelot, premier fédéral PS 90 et Karine Grosjean, Secrétaire Régionale Franche-Comté dans un un communiqué de ce lundi 14 avril.

Ils demandent si "Changer de 1er secrétaire National, est-ce bien suffisant ? Annoncer son remplacement sans débat et consultation des adhérents, est-ce une bonne idée ? Nous ne le pensons pas." Ils ajoutent que "Oui, la période est difficile. Oui, elle demande de construire un projet qui rassure et rassemble avec des propositions justes. Le parti socialiste doit y prendre toute sa place."

La fusion des régions ? "C'est ajouter encore de la confusion"

Concernant l'annonce du nouveau chef du gouvernement Manuel Valls la semaine dernière sur une fusion des régions d'ici 2017, le parti socialiste de Franche-Comté pense que ça n'a pas été une bonne idée : "Aussi annoncer la disparition  des départements, la fusion des régions c’est ajouter encore de la confusion. Nous sommes partisans d’une gestion de proximité, décentralisée, avec des compétences et des financements aux collectivités locales. Ce ne sont pas les mesures technocratiques, annoncées depuis Paris, qui changeront les choses. Les socialistes doivent être concertés, pour rassembler la gauche et donner confiance dans nos politiques."

Enfin, Loïc Niepceron, Nicolas Bodin, Eddy Lacroix, Guy Berthelot, et Karine Grosjean demandent à être entendus lors du Conseil National du 15 avril : "notre vote sur l’élection du 1er secrétaire national sera fonction des réponses apportées."


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