Le nouvel indice de qualité de l’air opérationnel au 1er janvier

Le nouvel indice de la qualité de l’air qui intègrera les particules fines et couvrira l’ensemble du territoire entrera en vigueur le 1er janvier 2021. L’échelle de 1 à 10 sera remplacée par six classes, de « bon » à « extrêmement mauvais ».

© D Poirier

Alors que la pollution de l'air entraine 48.000 décès prématurés par an en France, le nouvel indice sera "plus précis et plus complet", "plus représentatif de l'état de la qualité de l'air, mais aussi plus en phase avec les attentes des citoyens", a estimé le ministère de la Transition écologique à l'occasion de la Journée nationale de la qualité de l'air.

L'échelle de 1 à 10 sera remplacée par six classes, de "bon" à "extrêmement mauvais", avec la disparition du niveau "très bon" et la création du niveau "extrêmement mauvais". Le code couleur correspondant ira du bleu au magenta.

L'une des principales innovations, déjà annoncée il y a un an, est l'intégration des particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres) à quatre autres polluants réglementés agrégés par l'indice actuel (particules PM10, ozone, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre).

Avec cet ajout, combiné à la baisse de certains seuils pour les quatre autres polluants, "on aura plus de jours avec un indice mauvais ou très mauvais", a commenté Marine Tondelier, déléguée générale d'ATMO France (qui fédère les associations régionales de surveillance de la qualité de l'air AASQA).

Cela ne signifiera pas pour autant une dégradation de la qualité de l'air, qui tend à s'améliorer depuis 20 ans, insiste l'organisme.

Par exemple, Paris a enregistré 10 journées avec un indice "mauvais" ou pire entre 2015 et 2017. Selon les calculs d'ATMO, ce nombre de jours aurait été de 83 avec les règles du nouvel indice. A Marseille, le nombre de jours aurait grimpé de 8 à 86, à Lyon de 14 à 108, ou à Lille de 12 à 53.

Quitter la version mobile