Le musée des maisons comtoises, qui bénéficie de l'appellation "Musée de France" a pour obligation la gestion et le développement du musée, en particulier la conservation et l'acquisition des collections et leurs présentations au public.
Le butin du peuple, comme le nommait l'abbé Garneret, fondateur du musée des maisons comtoises en 1984, compte 22.235 objets. Ces collections sont autant de témoins précieux de la vie quotidienne, agricole, économique, religieuse… des Francs-Comtois du XVIIe au XXIe siècle. Objets dont la collecte a commencé dans les années 50 par une équipe de passionnés, mais pour lesquels aucun bâtiment n'a jamais été construit.
Le syndicat mixte du musée, gestionnaire du lieu, constitué du Département du Doubs et de Grand Besançon Métropole, a entrepris en 2019 une étude de faisabilité pour un projet de réserves. Elle permet de faire un diagnostic précis des besoins du musée pour ces collections, l'accueil des publics et son développement.
Ce diagnostic conjugué au nouveau Projet scientifique et culturel du musée, "vivre et habiter avec les ressources locales" a donné lieu à un programme de constructions, rénovations et réhabilitations en 4 tranches. Une tranche ferme et trois tranches opérationnelles.
Des opérations ambitieuses pour la première tranche du projet
Pour la première tranche, la tranche ferme, plusieurs opérations sont prévues dont les travaux commenceront fin 2021-début 2022 pour une livraison environ 1 an plus tard.
La première opération consiste à construire des réserves en lieu et place du lieu de stockage actuel des collections ;
La deuxième opération est la construction d'une galerie d'exposition permanente qui permettra de présenter l'évolution du machinisme agricole ;
La troisième opération est l'extension de l'atelier des services techniques ;
La quatrième opération est la réhabilitation d'une ancienne ferme en salle d'accueil des scolaires (8 à 10 000 scolaires accueillis par an au musée) ;
La cinquième et dernière opération de cette première tranche est la transformation de la maison forestière en résidence pour l'accueil d'artistes, architectes, cuisiniers, écologues, etc.
Quel coût et quel financement ?
Pour la réalisation de la tranche ferme uniquement, le coût est estimé à 3.294.367€ :
- 122.153€ pour la construction du bâtiment de réserves ;
- 786€ destinés à la galerie d'exposition sur l'agriculture franc-comtoises ;
- 853€ dédiés à l'extension de l'atelier des services techniques ;
- 130€ pour la réhabilitation du hangar d'accueil pour les scolaires ;
- 000€ destinés à la réhabilitation de la Maison forestière en résidence ;
- 445€ dédiés à l'aménagement paysager en lien avec ces réhabilitations.
Les financeurs de ce projet :
- L'Etat/ministère de la Culture
- Le commissariat à l'aménagement des Massifs du Jura
- La Région Bourgogne Franche-Comté
- Le FEDER (Union européenne)
- Le conseil département du Doubs
- Grand Besançon Métropole
- Des mécènes
- Le syndicat mixte du musée de plein air des maisons comtoises
Les autres tranches en cours de finalisation
Après la première tranche ferme, d'autres grandes étapes du projet sont actuellement en cours de financement, de finalisation.
La tranche optionnelle 1 compte la construction d'un nouveau bâtiment jugé indispensable à l'accueil du musée. Il abritera l'accueil, une boutique plus grande, un café, une salle d'exposition temporaire, un centre d'interprétation, un espace de service pour les touristes itinérants (cyclistes, camping-caristes, randonneurs…) et une halle couverte pour des évènements.
Cette tranche est également composée de la requalification paysagère et scénographique du parc pour satisfaire les besoins du public en lieu de balade, de déconnexion, de reconnexion à la nature et au paysage.
La tranche opérationnelle 2 compte la réhabilitation du bâtiment d'accueil actuel en restaurant afin de pérenniser cette activité économique et compléter l'offre locale.
Enfin, la tranche opérationnelle 3 veut réhabiliter le restaurant actuel en un programme mixte à destination de salles pédagogiques, de formations et de privatisations.