Le mouvement des entreprises de France appelle les parlementaires francs-comtois à “éviter une crise de l’emploi”

Dans un communiqué du 25 novembre 2024, le mouvement des entreprises de France des territoires franc-comtois a fait savoir qu’il s’opposait aux importantes augmentations d’impôts et de charges sur les entreprises prévues par le Projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Pour ne pas avoir à choisir "entre plus d’impôts ou plus d’emplois", les membres appellent les parlementaires de Franche-Comté à se saisir du dossier. 

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Pour le MEDEF Territoires franc-comtois, "c’est environ 20 milliards d’euros d’impôts et charges supplémentaires qui pourraient être imposés aux entreprises" selon les PLF et PLFSS. Ces augmentations viendraient pénaliser "la compétitivité, l’activité et l’emploi" des entreprises puisque cette hausse "correspond aux salaires chargés de 400.000 emplois".

Plus d’impôts ou plus d’emplois

Cette estimation "reflète une réalité tangible pour des milliers d’entreprises, notamment les plus petites, déjà fragilisées par une conjoncture économique incertaine et par une rude concurrence internationale".

Il rappelle ainsi que "les allègements de charges ne sont pas des cadeaux faits aux entreprises, mais un investissement dans l’emploi et la compétitivité. Ils permettent aux employeurs d’embaucher, de former et de maintenir des postes dans un contexte où chaque emploi compte". En s’attaquant à ces allègements, "les responsables politiques prennent le risque de transformer une situation fragile en véritable crise de l’emploi" précise le MEDEF. 

Pour le réseau d’entrepreneurs, il n’est cependant pas encore trop tard et ses membres appellent "les parlementaires de Franche-Comté à se saisir de cette question lors des débats parlementaires". Les représentants du peuple "ont encore la possibilité de réorienter ces mesures pour éviter un choc économique et social", concluent-ils. 

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