Cette "proposition" sera soumise à ses homologues de l'Union européenne "dans les jours à venir", annonce-t-il.
"Des billets d'avion à 10 euros, à l'heure de la transition écologique, ce n'est plus possible ! Cela ne reflète pas le prix pour la planète", a-t-il estimé, dans une allusion à certaines politiques tarifaires de compagnies low-cost.
Ces prix d'appels ne couvrent pas le coût réel par passager du voyage en avion, bien plus émetteur de gaz à effet de serre que le train. "J'assume totalement la taxation des activités polluantes pour investir dans cette transition écologique", justifie-t-il, alors que le gouvernement compte déjà augmenter la taxe dite "de solidarité" s'appliquant à tous les vols au départ de France afin de financer les investissements dans le ferroviaire.
Des taxes supplémentaires sur les sociétés d'autoroutes et les billets d'avion devraient figurer dans le budget 2024 de la France.
(AFP)