L'année 2013 avait très mal commencé après un mauvais millésime 2012, mais le marché s'est progressivement redressé au deuxième semestre. En décembre, les immatriculations ont encore bondi de 9,4% en données brutes, sans que les professionnels y voient forcément la conséquence de la hausse de la TVA au 1er janvier ou du durcissement des malus auto. "Le millésime 2013 est à oublier", estime cependant Flavien Neuvy, de l'observatoire spécialisé Cetelem.
PSA Peugeot Citroën et Renault, qui dominent le marché hexagonal avec 53% de part de marché, s'en sont dans l'ensemble mieux sorti que leurs concurrents étrangers. Renault, avec sa marque au losange et Dacia, a grappillé 0,8% mais PSA Peugeot Citroën a vendu 7,7% de voitures en moins.
"L'année s'est bien passée" pour Renault, se félicite son directeur commercial Bernard Cambier, avec pour preuve la Clio IV qui est le modèle le plus vendu dans le pays. "On termine l'année avec un carnet de commandes en hausse de 24% par rapport à l'année dernière", souligne-t-il. En 2014 sortira aussi la nouvelle Twingo.
Citroën a traversé en revanche une période compliquée par "des perturbations (liées à) la fermeture de l'usine d'Aulnay", explique son directeur France Philippe Narbeburu. Résultat, ses immatriculations ont reculé de 10,6% sur l'année. Mais la production a repris normalement et la marque compte notamment sur ce modèle, plus le C4 Picasso et le C Cactus qui sera commercialisé vers juin pour tirer les ventes. A fin décembre, son carnet de commandes a progressé de plus de 20%.
"L'année a été globalement positive" pour Peugeot, a estimé son directeur France Xavier Duchemin, soulignant le succès des motorisations hybrides de la gamme. Les ventes de la marque au lion ont néanmoins baissé de 5,2%.
(Source : AFP)