"Nous continuerons à baisser les impôts pour les entreprises dans les années qui viennent", a assuré le ministre lors de l'université d'été du Medef.
L'organisation patronale a protesté, en vain, contre le report de la disparition d'un impôt de production, la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), confirmé lundi par la Première ministre Elisabeth Borne.
Interrogé sur le taux record de prélèvements obligatoires en France, à plus de 45% de la richesse nationale, M. Le Maire a rétorqué que lorsque les impôts baissent, il y a "plus de recettes fiscales". "Voilà pourquoi nous continuerons à baisser les impôts avec le président de la République", a-t-il ajouté.
- Selon le ministre, les recettes fiscales de l'impôt sur les sociétés (IS) sont passées de 35 milliards d'euros à 60 milliards par an depuis 2017, alors que le taux normal de cet impôt est passé de 33,3% à 25%.
Dans le même temps, les recettes de l'impôt sur le revenu (IR), dont les taux ont aussi été réduits, ont doublé, passant de 70 milliards à 140 milliards d'euros grâce à l'embellie de l'activité et aux créations d'emplois, a-t-il encore détaillé.
"Baisser les impôts, c'est bon pour tout le monde", s'est exclamé M. Le Maire. "Si on peut supprimer la CVAE définitivement plus tôt que 2027, nous le ferons", a-t-il promis.
Alors que la conjoncture ralentit et menace la bonne tenue des finances publiques, le ministre a confirmé la prévision de "1% de croissance française en 2023", tout en restant "prudent pour les mois à venir".
(Source AFP)