"C’est une suppression massive et encore jamais vue à Belfort. Je suis fermement opposé à cette volonté de l’État et je le ferai savoir à la Directrice académique" affirme le maire de Belfort.
Une décision incongrue pour Damien Meslot qui rappelle que le 30 janvier dernier, le Premier ministre, Gabriel Attal, et ancien ministre de l’Éducation nationale, a pourtant "martelé vouloir "réarmer" l’école". "Il faut m’expliquer comment peut-on réarmer l’école en supprimant 13 classes dans une ville comme Belfort ? Le Gouvernement promet de sauver l’école dans sa communication mais en réalité il continue de la détruire" poursuit l’élu.
Un nouveau groupe scolaire d'ici 2027
"Je pense aux petits belfortains qui vont se retrouver dans des classes surchargées avec des conditions d’apprentissage dégradées. À Belfort, nous menons la politique inverse en entretenant nos écoles primaires et maternelles, avec une action éducative ambitieuse et nous allons même créer un nouveau groupe scolaire à l’horizon 2027, ce qui n’a pas été fait depuis 40 ans dans notre ville" rappelle Damien Meslot.
"J’en conclus qu’une nouvelle fois les collectivités territoriales s’acharnent à préserver les services de proximité, relevant pourtant de la compétence de l’État, et ce même État défait le travail des collectivités. C’est une aberration" conclut le maire de Belfort.