Difficile de rentrer en cours. Ils étaient près de 200 devant les grilles du lycée CN Ledoux à Besançon. Difficile de faire le tri entre ceux qui souhaitaient entrer dans l'établissement et ceux qui filtraient les entrées du lycée.
La grogne monte chez les lycées, principalement contre Parcoursup et contre la réforme des bacs généraux et technologiques, mais sur le dossier des droits d'inscription à la faculté. Le recteur d'académie a tenu à entendre les élèves tout en soulignant que les revendications pouvaient différer selon les établissements et que les informations circulant autour des réformes étaient parfois abracadabrantesques.
Le rectorat de Besançon a tenu à préciser en début de semaine que la réforme du lycée avait fait l’objet d’"une large consultation". "La mise en œuvre de cette réforme confère aux établissements une relative autonomie puisqu’un volume horaire conséquent est laissé à leur initiative pour adapter l’organisation pédagogique au contexte local et aux besoins identifiés..." indique le rectorat et que "contrairement à certaines allégations ou rumeurs, un effort particulier sera consenti sur l’offre de formation des lycées de petite taille, afin de maintenir leur attractivité et de garantir l’accessibilité d’une offre diversifiée à tous les élèves de l’académie"
Le mouvement lycéen semble plus prégnant dans les établissements du nord de la région, mais également dans le Jura à Poligny, Dole ou à Salins-les-Bains. Dans ce dernier lycée, une grève très suivie empêche la tenue des cours.