Le groupe de presse Ebra cadre son utilisation de l’intelligence artificielle

Publié le 05/10/2024 - 17:41
Mis à jour le 05/10/2024 - 17:41

Le groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra), propriétaire de neuf quotidiens régionaux français, a publié samedi 5 octobre 2024 une charte d'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans ses contenus journalistiques, contestée en interne.

 © pexels
© pexels

Dans cette charte, publiée samedi dans tous ses titres (Dernières nouvelles d'Alsace, Le Progrès, le Dauphiné libéré...), le groupe propriété du Crédit mutuel s'engage "à signaler clairement tous les contenus éditoriaux qui seraient produits par une intelligence artificielle" et "toutes les images d'illustration qui seraient produites par une IA".

"Nous nous interdisons par ailleurs de modifier des images d'actualités et nous nous engageons à ne pas utiliser des IA qui ne respectent pas la législation sur les droits d'auteur", ajoute la direction.

Deux titres du groupe, l'Est républicain et Vosges Matin, ont commencé il y a un an à utiliser ChatGPT, outil d'IA dite "générative" qui permet de produire un texte à partir d'instructions données, pour corriger et mettre en forme des textes de leurs correspondants locaux de presse.

Sous le contrôle d'un journaliste

Ebra s'engage également "à ce que toutes nos publications soient initiées et placées sous le contrôle d'une ou d'un journaliste professionnel." L'IA "ne pourra jamais se substituer à l'expertise de nos journalistes, ni à leur capacité à réaliser des reportages et tisser des liens sur le terrain avec les sources de l'information."

"Nous pourrons aussi rendre accessibles au grand public des contenus que nous ne sommes pas aujourd'hui en capacité de produire", assure Ebra, citant par exemple les "résultats des élections, prévisions météo, résultats sportifs...".

Une utilisation qui "interfère avec le métier de journaliste"

Mais dans la pratique, "on est clairement dans l'utilisation de l'IA qui interfère avec le métier de journaliste", a dénoncé auprès de l'AFP Eric Barbier, délégué syndical à l'Est républicain du Syndicat national des journalistes (SNJ). "On va bien au-delà" d'usages présentant peu de risques de concurrencer le travail des journalistes, comme la compilation de résultats sportifs ou le traitement de données chiffrées", affirme-t-il, "puisqu'on lui demande de réécrire des textes".

"Ce dont je m'aperçois, c'est qu'à aucun moment, la direction n'a indiqué à nos lecteurs que les contenus de nos petites pages locales, qui sont alimentées par nos correspondants locaux, sont réécrits par l'IA générative", a-t-il ajouté.

Le groupe Ebra, également détenteur du Journal de Saône-et-Loire, du Bien public et de l'Alsace, revendique 3,3 millions de lecteurs pour ses journaux papier et 16,5 millions de visiteurs uniques par mois sur les sites de ses journaux.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Échevannes : la fondation du patrimoine vient en aide à l’ancienne école du village

Le 14 novembre 2024, la commune d’Échevannes a accueilli les membres de la Fondation du Patrimoine du Doubs. Le projet de restauration de l’ancienne école du village a en effet été sélectionné par la fondation et la commune s’est vue allouer la somme de 80.000€ pour les travaux à effectuer.

À Besançon, des arbres de la place de la Révolution aux prénoms d’enfants du monde entier

À l’occasion de la Journée internationale des droits des enfants ce mercredi 20 novembre, des enfants de plusieurs centres de loisirs des Francas ont accroché des prénoms à 24 arbres de la place de la Révolution. Vingt-quatre prénoms d’enfants du monde entier derrière lesquels, il y a une histoire de vie, l’histoire d’enfants dans un pays proche ou lointain, qui subit les guerres, les tremblements de terre, les bouleversements climatiques, enfants de la rue, réfugiés, qui travaillent, qui portent un handicap…

Avez-vous déjà vu une pelleteuse dans le ciel du centre-ville de Besançon ?

C’est une scène pour le moins impressionnante qui s’est déroulée ce mardi 19 novembre rue du Palais de Justice à Besançon en fin de matinée : une grue a levé une pelleteuse de 17 tonnes au-dessus d’un immeuble pour la poser dans une étroite cour intérieure. Si l’usage veut que l’on pose la première pierre sur un nouveau chantier, il s’agit plutôt ici de poser la première pelleteuse du projet immobilier dans l’ancien cinéma Vox rue des Granges, porté par SMCI.

L’unicef organise une journée de sensibilisation à Besançon

À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’ensemble de la communauté Unicef France lance les "Journées bleues", une mobilisation nationale destinée à sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de l’éducation en situation d’urgence et à récolter des dons. Un rendez-vous est programmé le 23 novembre 2024 au magasin Cultura à Besançon.

Cadavre de génisse attaché à la sous-préfecture du Doubs : les associations réagissent… 

Suite à une attaque de loup, de nombreux agriculteurs se sont réunis à Pontarlier le 9 novembre 2024 afin de revendiquer l’autorisation des tirs de défense. Pour marquer les esprits, ils avaient accroché un cadavre de génisse à la sous préfecture du Doubs. Les associations de protection de la nature ont souhaité réagir.

Black Friday et Noël chez Boulanger à Besançon, faites plaisir, faites-vous plaisir !

QUOI DE 9 ? • Le Black Friday (29 et 30 novembre) et les fêtes de fin d’année approchent. Aussi, le magasin Boulanger à Besançon s’est organisé pour vous aider à préparer vos cadeaux. Ce peut être également l’occasion pour vous faire plaisir sans vous ruiner.

Le préfet de la Haute-Saône interdit les free party et autres teknivals ce week-end

Le week-end du 15 au 18 novembre 2024 est susceptible de favoriser l’organisation de rassemblements à caractère musical type Free party, Teknival et Rave party. C’est pourquoi le préfet de la Haute-Saône les interdit par arrêté préfectoral à partir du 15 au 18 novembre 2024.

Violences conjugales : pour Solidarité Femmes il faut “des moyens supplémentaires pour accompagner, enquêter, auditionner et juger”

LONG FORMAT • À l’occasion du 25 novembre qui est la journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, nous avons rencontré la présidente de l’association Solidarité Femmes, Eva Bronnenkant, qui nous a dévoilé le programme des actions menées durant ce mois de novembre et revient pour nous sur les missions et objectifs de son association.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.22
chutes de neige
le 22/11 à 00h00
Vent
4.08 m/s
Pression
1000 hPa
Humidité
97 %