"Je l'ai dit aux ditributeurs de carburants: le prix à la pompe doit refléter au plus proche celui sur les marchés internatinaux du pétrole, qui sont aujourd'hui à la baisse", a notamment déclaré la ministre, interrogée par CNews.
- Les cours du pétrole brut oscillent depuis début mai autour de 70-75 dollars le baril, retrouvant des niveaux qui n'avaient plus été atteints depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022.
"Le prix baisse à la pompe, mais il ne baisse pas assez vite", et pas aussi vite que "dans d'autres pays (...), nous souhaitons qu'il baisse plus vite", a ajouté la ministre.
Vendredi, sur son compte Twitter la ministre avait indiqué avoir "demandé aux distributeurs de répercuter au plus vite la baisse sur les prix à la pompe", jugeant "inacceptable que les entreprises augmentent leurs marges sur le dos des Français".
"Et si les blocages ont eu un impact sur les coûts, que cela soit communiqué en transparence", avait-elle ajouté, en référence aux mouvements sociaux dans l'énergie contre la réforme des retraites.
"Il est tout à fait réel que les blocages des raffineries et des mouvements sociaux de ces dernières semaines ont un impact sur les prix du carburants, puisque cela a suscité des coûts supplémentaires d'approvisionnement", a-t-elle précisé mardi.
Selon Agnès Pannier-Runacher, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire aura l'occasion de "rediscuter" de ce sujet "avec l'ensemble des distributeurs dans le cadre la réunion sur la lutte contre l'inflation", prévue jeudi.
(AFP)