V.-Z, un technicien de 30 ans originaire de Haute-Saône, se trouve actuellement en Syrie, près de Raqa, où il combat dans les rangs de l’organisation État islamique (EI). Il y est parti en novembre 2014, avec sa femme et sa petite fille.
Vendredi soir 26 juillet 2015, quelques heures après l’attentat en Isère, "j’ai écrit un message à mon fils par WhatsApp", pour lui parler de ce qui s’était passé, a raconté sa mère dans une interview exclusive à Europe 1, diffusée mercredi 1 juillet 2015. "Oui je sais, c’est un bon frère à moi", lui a répondu Yunes-Sébastien, à propos de Salhi.
"Dans le message, il me met: «Je suis une des causes dans ce qu’il a fait»", a ajouté le jihadiste, selon sa mère, dont le nom n’a pas été dévoilé par Europe 1. "Je ne peux pas vous dire si c’est lui qui a commandité", a ajouté la mère.
C’est également par WhatsApp que Yassin Salhi aurait envoyé vendredi à Yunes-Sébastien une photo où il posait à côté de la tête de sa victime, selon les premiers éléments de l’enquête.
Quatre jours après l’assassinat de son patron et l’attaque d’un site gazier en Isère, Yassin Salhi a été mis en examen mardi soir dans une enquête qui s’oriente bien vers un acte terroriste islamiste, bien que le suspect réfute cette dimension.
(Source AFP)