Macommune.info : Comment est né le festival ?
Nicolas Simon : « Nous célébrons cette année sa huitième édition. Il est organisé par Les Eurockéennes de Belfort, La Rodia (Besançon), La Vapeur (Dijon), Le Moloco (Audincourt),Le Noumatrouff (Mulhouse) et La Poudrière (Belfort). C’est la volonté commune de travailler ensemble qui nous a poussé à créer cet événement. L’idée était également de proposer quelque chose durant l’hiver, qui voit généralement peu de manifestations de ce type. Parmi nos objectifs de départ, il y avait aussi l’envie de faire tourner les artistes. »
Des concerts sont programmés dans le Musée des Beaux Arts, dans un appartement ou dans un local d'imprimerie. Sortir des sentiers battus : c’est le principe du festival ?
« La moitié des concerts se tiendront dans des petits lieux avec des petites jauges et une entrée gratuite. Le festival GéNéRiQ veut aussi faire sortir les concerts des grandes salles de musiques actuelles. À l’image de la soirée costumée organisée au Musée des Beaux Arts de Besançon, sur le principe des fantômes du Louvre. Les œuvres ont quitté le musée mais leurs âmes sont encore là. Pour l’occasion, on accueillera Thylacine (électro) et Ghost Culture (électro pop). »
Quels sont les artistes les plus attendus ?
« À Besançon, on recevra notamment Carl Barât (le 13 février, 20h30 à la Rodia, de 16 à 21 €), le co-fondateur des Libertines avec Peter Doherty. C’est devenu une référence dans le monde de la pop anglaise. Cela fait partie des bonnes surprises, nous ne pensions pas le recevoir à la Rodia. Il y aura aussi, lors de la même soirée, Feu! Chatterton, le groupe de rock français qui se distingue par ses paroles envoûtantes, à la limite du slam (également le 12 février à 20h à la Vapeur de Dijon, de 13 à 18€).
Sarh, composé de DJ Pone, l’ancien platiniste de Birdy Nam Nam, fait également partie des têtes d’affiche (le 15 février, à 20h au Moloco à Audincourt, 6 €) Tout comme Fakear qui est la référence électro du moment et qui cartonne un peu partout (le 12 février, à 20h30 à la Poudrière de Belfort, 10 à 16€ ou le 14 février à 20h30 à la Rodia à Besançon, 15 à 20€). Il s’était orienté à la base sur de la musique japonaise et électro. Il a depuis élargi ses horizons. »
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