"Il n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables", estime le Premier ministre, dans cette interview publiée dimanche soir sur le site du quotidien.
"Mais les tests continueront d'être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres. Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs" ajoute-t-il.
"La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner", insiste le Premier ministre.
Lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé que les tests "de confort" deviendraient payants à l'automne.
La mesure est censée encourager la vaccination, mais aussi alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d'euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année.