Football (LR2)
Cette reprise n’est pas simple, mais le Racing a le mérite de gagner et d’enchaîner. A ce rythme, son accession en DH pourrait vite devenir une évidence. Encore faudra-t-il que les hommes de François Bruard corrigent certains vilains défauts, déjà entrevus la semaine précédente, contre leur dauphin. Un peu trop facile, mais surtout trop brouillonne, cette équipe a dû s’employer pour venir à bout d’un Clemenceau sans complexe.
C’est du reste la (jeune) formation de Lahouari Belhadj qui ouvrait la marque sur sa première occasion. L’excellent Belaribi finissant le travail d’un petit lob, seul face à Prévost (0-1, 17e). Un coup de poignard vite cicatrisé. Nettement revenus aux affaires, les locaux égalisaient logiquement après une grosse erreur défensive. Le penalty de Rangdet était repoussé par Zaffaroni, impuissant sur la reprise de Mebrak (1-1, 25e).
La dixième victoire
Les 550 spectateurs, en plein après-midi ( !), respiraient un peu, mais n’étaient pas dupes. Leurs favoris n’y étaient pas et Prévost devait s’employer face à Zemni (40e). Recadrés aux vestiaires, les joueurs de François Bruard semblaient faire le plus dur en prenant l’avantage par Salem, après une belle tentative, repoussée, de Mebrak (2-1, 47e), mais un nouveau relâchement était synonyme d’égalisation instantanée, sur corner, par Zemni (2-2, 49e).
Trop fébrile défensivement, le Clemenceau finissait par craquer sur une offrande d’Isabey pour Girod, qui ajustait, de près, le portier adverse (3-2, 58e). Dépassés physiquement, les joueurs du Clemenceau évitaient un score un peu plus lourd avec les montants de Mebrak et Salem (76e et 78e). Même dans la douleur, l’opération comptable, avec une dixième victoire (en douze matches) cette saison, est belle pour le Racing…