À 17h50, encore un peu de monde traverse la rue des Granges et la Grande Rue, mais les rues adjacentes sont déjà vidées…
Certains magasins n'ont pas encore baissé le rideau, mais ça s'affaire dans les boutiques. Les Bisontines et les Bisontins rentrent chez eux, les rues principales sont de plus en plus désertes… ou presque. On assiste à un ballet de livreurs qui déambulent, de quelques bus, tramways quasi inoccupés et de véhicules de police avertissant par leur seule présence qu'il est temps de rentrer à la maison.
À 18 heures, nous avions l'impression qu'il était 19h. À 18h15 c'est comme s'il était 23 heures, très perturbant. Le monde s'est arrêté en avance.