"La Commission aide et veut continuer à aider la Grèce. Il n'est pas question que, de ce point de vue-là, il y ait une rupture", insiste M. Moscovici. "Le programme d'aide à la Grèce déjà existant a été prolongé de deux mois. Il faut en faire l'examen. Nous allons voir avec le gouvernement grec dans quelles conditions nous pourrons procéder à cet examen, avec toujours l'idée de rester aux côtés de la Grèce", explique l'ancien ministre socialiste de François Hollande.
Le commissaire assure également que "la Commission et l'Union européenne sont disposées à des échanges moins intrusifs que par le passé, à des formes de coopération plus souples" avec Athènes. "Ce que nous voulons les uns et les autres, c'est une Grèce qui se redresse, qui crée de la croissance et des emplois, qui réduise les inégalités, qui puisse faire face au problème de sa dette et qui reste dans la zone euro", résume-t-il.
Le nouveau Premier ministre grec, Alexis Tsipras, leader du parti de la gauche radicale Syriza victorieux des législatives de dimanche, réclame une restructuration de la dette grecque, qui atteint 177% du PIB. Jeudi, le président du Parlement européen, Martin Schulz (social-démocrate), se rendra à Athènes pour la première visite d'un responsable européen depuis les élections de dimanche.
(Source : AFP)