Le collectif souligne que la Haute autorité de santé (HAS), "dont les avis sont normalement suivis par le gouvernement", a ouvert la voie à une levée de la vaccination obligatoire chez les soignants tout en la recommandant fortement, réservant son avis définitif pour fin mars.
Depuis le 1er février 2023, le Covid "est assimilé à une maladie ordinaire, au même titre que la grippe". La France reste alors selon le collectif "le dernier pays à interdire leur activité professionnelle aux professionnels de santé pour cause de non vaccination contre le Covid".
Le collectif dénonce ainsi l’excès de "zèle" du CHU de Besançon qui opère "des contrôles aléatoires sur un nombre limité d’agents" entraînant "pour celles et ceux qui n'ont pas un schéma vaccinal complet" la "suspension sans salaire ni aucune aide".
"La présence de chaque agent compte"
Dans ce contexte, le Codés 25 rappelle qu’en "raison du manque d’effectif", "la direction a émis une note d’information obligeant les agents vaccinés positifs au Covid et symptomatiques à venir travailler dès février 2022" afin de maintenir la continuité de service et la sécurité des soins.
Le collectif estime que "la présence de chaque agent compte" et pointe du doigt le récent décès d’un octogénaire "après 18 heures passées sur un brancard".
Le Codes 25 proteste contre l’ensemble de "ces agissements et réitère sa demande de réintégration" de toutes et tous les soignants suspendus.