"Pourquoi ce cirque qui dresse et maltraite les animaux est-il chez nous ?"
"C’est quoi ce bordel, ils ont le droit d’être là ?!"
"Je ne comprends plus rien, je croyais que Besançon et Grand Besançon ne voulaient pas de ça dans nos communes !"
"N’y a-t-il pas une loi pour arrêter ces cirques ?"
Voici quelques messages (les moins haineux) que nous avons reçu ce week-end...
Dans sa description, le Cirque Zavatta met particulièrement l'accent sur les artistes, les chevaux et un énorme King Kong automate ainsi que "bien d'autres surprises" qui comptent notamment la présence d'animaux sauvages dont des zèbres et des tigres blancs comme on peut le voir sur les visuels publicitaires, dans le spectacle et sur des photos publiées sur la page Facebook du cirque.
Pas d’autorisation de la mairie, Carrefour ne répond pas
Selon des informations proches du dossier, la mairie de Chalezeule n’a reçu aucune demande d’autorisation du cirque pour s’y installer, le parking de Carrefour étant de toute façon privé.
De son côté, la direction de Carrefour contactée lundi et mercredi matin n'a souhaité exprimer "aucun commentaire" ni répondre à nos questions.
Les cirques animaliers sont-ils interdits ?
Actuellement, un animal sauvage voit sa sensibilité reconnue juridiquement dès lors qu’il est tenu captif. Les obligations de l’article L214-1 du code rural devraient donc censées s’appliquer aux animaux détenus dans les cirques et autres spectacles itinérants. Dans les faits, les 120 cirques de France ne pourront plus présenter au public ou détenir des animaux sauvages d’ici 2028 . Le gouvernement s’est engagé à proposer des solutions d’accueil pour les animaux et un accompagnement au monde du cirque dans cette transition.
Les cirques avec animaux bannis à Besançon
La Ville de Besançon a adopté en mai 2019 une motion interdisant aux cirques à animaux sauvages de s’implanter sur le territoire bisontin. La motion, déposée par EELV, PCF, Société civile et deux socialistes, faisait état des rapports "alarmants" sur les animaux de cirque. Pour eux, plutôt que d’être présentés "comme une attraction", ces êtres doivent au contraire être "protégés".