Le chien ayant marqué la porte d’une cave, les policiers se sont dirigés vers l’appartement de l’individu qu’il venait de contrôler. Malgré la présence de bruits à l’intérieur, la porte restait close. L’homme âgé de 28 ans a alors été placé en garde à vue et l’appartement est resté sous bonne garde policière.
Contacté et entendu librement le locataire de la cave n’aurait, selon la police, pas été en mesure de fournir de clé permettant d’ouvrir la porte de celle-ci. La perquisition a néanmoins permis à la police de découvrir des emballages vides, des feuilles de comptes ainsi que 1238 g d’herbe de cannabis et 1096 g de résine de cannabis.
Le locataire étant en possession des clefs de son appartement, il a été conduit à celui-ci en compagnie du premier interpellé. Si la clé entrait dans le barillet, la porte restait impossible à ouvrir, ce qui laissait à penser la présence d’au moins un autre individu dans le logement.
Près de 3 kg de cannabis découverts dans l'appartement
L’appartement a finalement été ouvert à coup de bélier et à l’intérieur, un second mis en cause a été interpellé et placé en garde à vue.
Les policiers ont saisi pas moins de 1601 g d’herbe de cannabis et 1212 g de résine de cannabis, cinq téléphones et 150 €.
Au cours de leur audition, le premier interpellé a déclaré être SDF sur Besançon. Il aurait reconnu n’être qu’un simple consommateur et avoir acheté 25 g de résine à Planoise deux jours auparavant. Selon les policiers, il n’aurait pas remarqué la présence de stupéfiants dans l’appartement de son cousin "bien qu’il y soit sorti juste avant son interpellation" a précisé la police.
Un trafic principalement en "Ubershit"
L’exploitation de son téléphone portable a permis aux enquêteurs de mettre en évidence un trafic de stupéfiant principalement dans de la revente en livraison de type "Ubershit".
Le deuxième mis en cause a nié les faits de trafic de stupéfiants et a préféré garder le silence.
L’homme âgé de 28 ans devra se présenter devant la justice en avril prochain. Il a également été assigné à résidence pendant 45 jours et a été notifié d’une obligation de quitter le territoire français délivrée par la préfecture du Doubs.
Le deuxième individu âgé de 38 ans a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon pour une peine d’emprisonnement de 18 mois.