Constatant "le report, voire l’abandon, de la liaison fluviale Saône-Moselle/Saône-Rhin malgré l’inscription du projet – comme la LGV – dans le RTE-T", le CESE condamne :
- "le renvoi de l’achèvement de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône après 2030 sachant que c’est un projet finalisé : participations financières de toutes les collectivités territoriales concernées ainsi que des soutiens financiers interrégionaux (Alsace, Bourgogne et Franche-Comté) et internationaux (Union Européenne et Suisse), foncier acquis, logistique prête. La liaison Allemagne-France-Espagne est un axe reconnu par l’Union Européenne et le rapport « Duron » prive la France d’un soutien communautaire important pour le Grand Est, région actuellement en grande souffrance sociale.
- le report de la liaison autoroutière A319 entre Langres et Vesoul après 2030 malgré le maintien du contournement de Port-sur-Saône."
La motion adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés stipule également que :
- "Le CESE attire l’attention des pouvoirs publics sur les conséquences que ces choix entraîneront en matière d’emplois et d’activités économiques pour la Franche-Comté comme pour le Grand Est dans son ensemble.
- Le CESE prend acte de la demande d’une redéfinition complète des branches Ouest et Sud de la LGV Rhin-Rhône. Il a anticipé cette réflexion sur les alternatives, notamment en lien avec l’association Trans Europe TGV. Il entend prendre sa place dans l’étude pour donner à une branche Est achevée toute sa dimension à une authentique liaison Rhin-Rhône avec des ouvertures vers le Nord et le Sud
- Si le gouvernement devait suivre toutes les préconisations du rapport de la Commission « Mobilité 21 », ce serait économiquement et socialement extrêmement dommageable pour la Franche-Comté."