"Pour le moment", cette page est uniquement destinée "à faire des propositions, à faire émerger des idées, à ouvrir des débats et à faire réfléchir certain-es sur l'avenir de cette ville – Besançon".
Si les personnes à l'initiative de cette page l'ont qualifie sans étiquette politique, le logo est cependant une flèche en direction de la gauche. À cette question posée par un internaute, les créateurs de la page ont répondu : "Il nous semble évident que les solutions les plus humaines et allant dans le bon sens ne se trouve pas à droite. Et parce que le centre, c'est ce que nous vivons actuellement, et ça ne nous convient absolument pas non plus.
Il n'y a pas de parti politique derrière ce logo et cette page, mais un parti pris à gauche, certes. Volonté de virage à gauche qui est assumé par la direction de cette flèche."
Contacté la semaine dernière, la personne nous ayant répondu n'a pas souhaité nous révéler ni l'identité ni le nombre de personnes à l'initiative de cette page. Deux autres questions sur les raisons de garder l'anonymat et sur les prochaines étapes de la page sont aujourd'hui restées sans réponse.
Des mesures proposées aux candidat-es…
Comme précisé en introduction d'article, les candidates et candidats à l'élection municipale de Besançon sont invités à "piocher" des propositions décrites sur la page. Jusqu'à présent 5 mesures ont été présentées dont :
- Transports publics gratuits pour tous et toutes
- Parkings Chamars, Battant, St Paul, Rivotte gratuits (24 heures)
- Création de postes d'éco-intervenants et de classes vertes
- Création de postes et de centres de santé/police municipaux
- Des cantines municipales locavores et bio
Les valeurs de "Le Bon Sens"
Les valeurs défendues par Le Bon Sens sont :
- L’écologie et l’élaboration d’objectifs fermes et déterminés par l’urgence de la situation au niveau local, national et mondial. Agissons à notre échelle, au quotidien, par une série d’actions simples, mais efficaces et faisons de notre ville un modèle du genre.
- La solidarité et le respect de chacun dans ses différences, ce que les professionnels de la politique ont rassemblé sous l’appellation “le vivre ensemble”, mais qu’ils n’ont jamais su appliquer, pas plus à Besançon qu’ailleurs et sur lequel il faut réfléchir au cas par cas, quartier par quartier et non de manière globale et systématisée.
- Le social et le culturel, au travers d’actions concrètes, fortes et populaires, qui ne seraient pas uniquement destinées à une élite, ou à des classes moyennes “dites” supérieures. Car nous pouvons là aussi agir à une échelle locale, sans attendre des directives parisiennes inadaptées à la situation de notre ville.
- L’éducation et la santé, qui n’ont pas non plus à attendre systématiquement des directives nationales pour que des investissements soient faits, pour que des moyens soient donnés afin d’améliorer les équipements et le quotidien des personnels concernés. Et à travers eux, nos enfants, nos séniors et par là-même, notre avenir.
- Les transports publics et les parkings qui vont avec, concernent également chacun des habitants de cette ville, et la gestion de ce domaine est à la base d’un nombre important de problématiques. Les usagers, comme les commerçants font les frais depuis des années de la gestion plutôt discutable des artères, des poumons et donc du coeur de la cité.
- Une multitude d’autres sujets importants et incontournables seront évoqués ici, tel que le rayonnement économique et touristique de cette ville, qui mérite bien évidemment d’être sans cesse amélioré, ou encore la question de la gestion de l’argent public, souvent trop et trop mal dépensé.
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