Basket-ball (N3)
Celle-là va compter. A l’échelle d’une saison, la victoire bisontine décrochée à Tarare pourrait bien être un moment clé. Un tournant sur lequel on bâtit durablement. Cette vision, c’est celle de la cohésion naturelle qui doit ressortir d’un match gagné aux tripes, à armes inégales. Sans Daure, sans Dahbi, le BesAC a tenu debout. Il a même bataillé férocement après avoir perdu Meïte, sur une double disqualifiante au minimum très sévère.
Ce samedi soir, dans la salle bouillante de Tarare, les joueurs de Fred Feray avaient pourtant une bonne étoile au-dessus d’eux. Ce bon chemin, ils se l’ont frayé comme des grands, sans Daure donc, mais avec un grand Bole. Un fait qui rappelle que cette équipe n’a pas annoncé l’accession par hasard. Rapidement devant (20-26, 10e), le BesAC livrait une solide bataille. Tout se passait plutôt bien avant cet incident qui coûtait la sortie à Meïte (30-32, 15e).
Quelle fin de match !
Dans la peinture, les Doubistes se retrouvaient déplumés. L’histoire n’était pas sans conséquence. Juste derrière à la pause (38-37), Besançon donnait des signes inquiétants de fébrilité. Malgré la présence surprise de Pariset, les solutions intérieures manquaient et le pire s’augurait (65-57, 30e puis 67-57, 31e). Dans la salle, on voyait déjà la tête bisontine se présenter sur le billot. L’orgueil des Bole, Kalambani and co en prenait un coup. Effet revigorant déterminant.
A l’instar de Pehoua, soldat bondissant dans le secteur intérieur, le BesAC grignotait tout ce qu’il pouvait. Bole et Kalambani scoraient, pour remettre leurs couleurs carrément dans le coup (73-73, 36e). Avec une séquence décisive (trois points + panier intérieur), Kalambani anesthésiait les Rhodaniens. Le clan bisontin pouvait exulter après cette victoire arrachée de haute lutte. Cette fois, c’est sûr, cette équipe lancée.
Tarare - BesAC 77-83
Les quarts-temps : 20-26, 18-11 (38-37), 27-20, 12-26.
Les marqueurs bisontins : Bole 25, Pehoua 23, Kalambani 20, Marande 7, Marcelino 3, Meïte 2, Pariset 2, Mourey 1.