Créée en 2006, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) est chargée de contrôler les activités nucléaires civiles en France. La médecine n'y échappe pas. L'ASN vient de contrôler les centres médicaux de Bourgogne Franche-Comté et a rendu son rapport.
Voici les conclusions qu'elle tire :
- L’augmentation des doses en imagerie médicale (radiologie et scanographie) devient une préoccupation croissante et il devient urgent de prendre des mesures pour maîtriser l’augmentation des doses délivrées aux patients.
- L'imagerie à résonnance magnétique (IRM), qui n'utilise pas les radiations ionisantes, doit être privilégiée dans le cas des examens du système nerveux central, de la moelle épinière, en rhumatologie et chez les enfants.
- Poursuivre les recherches sur la radiosensibilité individuelle et détecter les patients à risque. En effet, il semble qu’environ 10% de la population présente une hypersensibilité aux rayonnements ionisants.
L'ASN rappelle aussi que :
La radiothérapie traite un nombre croissant de patients : 200 000 personnes chaque année, dont 7 600 en Bourgogne et en Franche-Comté. La radiothérapie reste une méthode efficace de traitement des cancers, avec un taux de guérison proche de 80%.
En conclusion
Toute exposition aux rayonnements ionisants doit être justifiée par les avantages individuels ou collectifs qu’elle procure et qui doivent être supérieurs aux risques présentés par ces expositions.