L’ARS Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour attirer et fidéliser les professionnels de santé

L’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté anime depuis un an, avec ses partenaires, un plan de mobilisation en faveur des métiers du social, du médico-social, et de la santé. Les mesures concrètes, de l’orientation à l’emploi, sont d’ores et déjà nombreuses. On fait le point.

© Alexane Alfaro

Un an après le lancement en Bourgogne-Franche-Comté d’un plan d’actions pour attirer et fidéliser les professionnels de santé, mais aussi du champ social et médico-social, des avancées s’inscrivent au crédit de cette mobilisation partenariale et pluriannuelle.

Les partenaires se sont réunis à l’occasion d’un troisième comité de pilotage qui s’est tenu le 22 mars au siège de la direction régionale de France Travail, à Dijon.

Cette direction est engagée aux côtés de l’ARS au même titre que la Région Bourgogne-Franche-Comté, la Préfecture de Région, la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), la Région académique et la CRSA, Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie, le "parlement de la santé" en région.

4 axes de fixés

Fédérations des établissements sanitaires et médico-sociaux, Ordres professionnels, associations, établissements et collectivités locales sont également mobilisés par ce plan de l’orientation à l’emploi qui s’est fixé 4 axes :

80 millions d’euros financés en 2022 et 2023

En 2022 et 2023, plus de 80 millions d’euros ont été financés par l’ARS et des crédits santé nationaux pour la formation des infirmières en pratique avancée (IPA), le développement des terrains de stage des étudiants en médecine, le financement de lits médicalisés, de rails de transfert dans les EHPAD, ou encore des investissements du quotidien au bénéfice des professionnels et des résidents en EHPAD. À cet engagement, s’ajoute celui de la Région qui a mobilisé près de 11 M € pour soutenir une importante augmentation des places de formations d’infirmiers, d’aides-soignants et d’accompagnants éducatifs et sociaux sur les années 2020 à 2023.

En 2024, 4 millions d’euros supplémentaires sont engagés par l’ARS pour dynamiser le plan de mobilisation.

Cap sur l'apprentissage

L’Agence va notamment accompagner 165 contrats d’allocation d’étude à la rentrée 2024-2025 pour participer au financement de la dernière année d’étude d’infirmiers, masseurs-kinés, orthophonistes, ergothérapeutes…. En contrepartie d’un engagement de servir de 18 mois dans des établissements de la région.

Le plan joue également la carte de l’apprentissage : l’ARS pourra aider les établissements qui libèreront le temps nécessaire à un maître d’apprentissage pour l’encadrement d’un apprenti (à hauteur de 6.000€ par maître d’apprentissage).

L’ARS a encore missionné l’Agence Régionale d’Amélioration des Conditions de Travail (ARACT), pour inciter les employeurs à renforcer leur démarche de qualité de vie et des conditions de travail. 28 structures prioritaires ont été identifiées dans la région : hôpitaux, établissements et services accueillant des personnes âgées ou en situation de handicap…

Allocation d'attractivité pour les internes en médecine

Le plan de mobilisation, c’est encore l’expérimentation d’une allocation d’attractivité territoriale pour les internes en médecine. Principe : donner aux internes qui effectuent des stages éloignés des CHU une allocation forfaitaire leur permettant de couvrir des frais de logement et de déplacement. L’expérimentation est prévue à partir du semestre d’internat de novembre prochain.

Des actions existantes ou à venir viendront renforcer la connaissance et l’attractivité des métiers :

Autant d’initiatives partenariales qui s’inscrivent encore au programme de ce plan à 360° en faveur des métiers de l’humain en Bourgogne-Franche-Comté.

(Communiqué)

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