"J'ai appris la nouvelle comme tout le monde par la presse. Au début je n'ai pas réagi, car je ne connaissais pas les raisons j'ai attendu que le conseil départemental s'exprime" indique le président de l'UCB de Besançon. Pierre Bouvier a ensuite vu les explications de Ludovic Fagaut, vice-président en charge du sport et de la culture au Département.
"Le commerce n'avait pas besoin de ça"
Pour lui, cette décision "prise d'un coup" ne va pas dans le sens du travail fourni pour redonner une impulsion au centre-ville de Besançon. "Commercialement c'est quand même un événement. Qu'on me dise que c'est annulé, car il y a des problèmes budgétaires avec la baisse des dotations de l'État, je veux bien l'entendre. Mais il s'agit aussi visiblement d'un problème de cohérence et de stratégie au niveau de la politique départementale. Pour nous, il est clair que c'est une perte. Une perte pour les hôteliers, les restaurateurs, les métiers de bouche, mais aussi pour tous les commerçants, car durant ces trois jours des Mots Doubs il y avait quand même de la fréquentation au centre-ville de Besançon…"
Pierre Bouvier espère que les commerçants et surtout les libraires auront bien leur mot à dire lors du comité de pilotage pour la refonte de l'événement. Il entend les réflexions de certains élus de délocaliser l'événement à Micropolis. "Pour moi il n'y avait pas meilleur écrin que la gare d'eau pour les Mots Doubs. Je ne suis pas sûr que Micropolis soit le lieu le plus adapté..."