C’est la "fin d’un cauchemar" et "un soulagement pour beaucoup d’agents", a confié un agent de la préfecture, évoquant "un management […] au minimum autoritaire et brutal" ayant provoqué une "grande souffrance psychologique" chez certains fonctionnaires.
Après sa nomination à l’automne 2023, le préfet Vilbois serait arrivé à Albi avec son lot "de mouvements d’humeur, de gestes violents, d’éclats de voix, de portes qui claquent…", précise cet agent de la préfecture. Ancien préfet de la Haute-Saône, M. Vilbois est également accusé de "harcèlement" et d’"humiliation" à l’égard, surtout, "de collaboratrices", note encore cette source.
"Un soulagement"
Au sein des équipes de la préfecture, il y a un "soulagement par rapport à la décision" de limoger Michel Vilbois, note aussi Éric Bellouni, secrétaire général de l’Union départementale de Force ouvrière, après avoir recueilli des témoignages d’adhérents FO n’ayant pas souhaité s’exprimer en leur nom propre. "La situation était très tendue, difficile à vivre", ajoute-t-il. Le représentant de l’État dans le Tarn avait une "tendance à parler de façon grossière" et un comportement "relativement autoritaire", confirme une seconde source syndicale.
Contactés par l’AFP, ni le préfet ni le ministère de l’Intérieur n’ont souhaité faire de commentaire.
(AFP)