« C’est l’achèvement d’un travail qui dure depuis de nombreuses années » se réjouit Jean-Louis Fousseret. « Cela fait 18 ans que je préside la CAGB. Au départ, nous étions 19. Aujourd’hui, on est 68. Notre budget dépasse les 200 millions d’euros, c’est trois fois plus qu’en 2001. »
Renforcer l'attractivité et la visibilité
« Ce statut de Métropole est la suite logique de ce développement : il donne de la visibilité pour les agglomérations qui comptent en France » affirme le président de la nouvelle Communauté urbaine. Ainsi, cette nomination doit "renforcer l'attractivité de l'agglomération."
« 68 communes et 200 000 habitants, c’est l’assurance de mieux mutualiser les moyens pour le bien être des habitants … Faire ensemble pour faire ce que nous ne pouvions plus faire tout seul » sourit la ministre de la Cohésion des Territoires.
« Préserver la qualité de vie »
Jean-Louis Fousseret tient à rassurer : « bien sûr, les métropoles ne doivent pas tout concentrer. Nous sommes attachés à l’équilibre territorial issu de la fusion des régions. On va rendre ce territoire attractif, mais tout en préservant sa qualité de vie.»
Et Jacqueline Gourault d'ajouter : "l'intercommunalité ne s'oppose pas à l'existence et au rôle des communes".
Pas le seuil d'habitants requis mais...
Cette nomination aura été votée "à la large majorité" par les élus de la CAGB. Il aura cependant fallu passer par une dérogation de la loi NOTRe pour que le Grand Besançon puisse devenir une communauté urbaine. En effet, il n'atteint pas le seuil des 250 000 habitants nécessaires ; mais étant l'ancien chef-lieu de Franche-Comté, la dérogation s'applique.